Présenter sa thèse en 180 secondes, ça se prépare

Huit doctorants neuchâtelois participeront au concours jeudi prochain. Plongée dans une de ...
Présenter sa thèse en 180 secondes, ça se prépare

Huit doctorants neuchâtelois participeront au concours jeudi prochain. Plongée dans une de leurs répétitions

Quelques-uns des participants au concours Ma Thèse en 180 secondes entourant la professeure de théâtre Séverine Marquand-Koller (en noir). Quelques-uns des participants au concours Ma Thèse en 180 secondes entourant la professeure de théâtre Séverine Marquand-Koller (en noir).

Trois minutes à disposition pour rendre sa thèse accessible au grand public. Le concours Ma thèse en 180 secondes revient pour une nouvelle édition à Neuchâtel. Huit candidats tenteront de se hisser en finale jeudi prochain dès 18h30 à l’Aula des Jeunes-Rives.

Vendredi, l’heure était aux répétitions pour une partie des doctorants : élocution, gestuelle et gestion du stress font partie des détails à soigner avant de monter sur scène.

Dans son travail, Astrid Pilottin, doctorante en droit, se penche sur la thématique du contrôle des dispositifs et logiciels médicaux. Elle évoque l’esprit de solidarité qui règne parmi les candidats dans les différents exercices. « On devient familier avec l’environnement, comment placer la voix, et vraiment pas hésiter à se lancer, à s’amuser tous ensemble », dit-elle.

Astrid Pilottin : s'amuser ensemble

Pour cette édition, les doctorants bénéficient des conseils d’une professionnelle. Séverine Marquand-Koller, professeure de théâtre et metteuse en scène, à l’origine de l’atelier théâtre SmK à Neuchâtel, distille ses conseils aux candidats pour les aider à gérer leur stress. À ses yeux, il est important « de vraiment être là, ici, maintenant, d’être bien positionné dans son corps et de prendre contact avec sa respiration ». Elle invite également les candidats « à être fiers de ce qu’ils ont fait ».

Séverine Marquand-Koller : être fier du travail accompli

De son côté, Christophe Hurter travaille sur la thématique de la finance durable. Jusque-là, il n’avait pas réussi à expliquer à sa mère l’objet exact de sa thèse, dit-il. « Le fait de devoir vulgariser et d’avoir de l’aide de professionnels pour ça, pour moi c’était un gros plus. Je suis super fier maintenant de pouvoir expliquer ma recherche avec des mots simples », conclut-il.

Christophe Hurter :  « C’est très différent de ce qu’on doit faire au quotidien »

Quant à Léonore Bonin, doctorante à la Faculté des sciences, elle étudie les capacités cognitives des poissons-nettoyeurs. Pour elle, la participation à ce concours est « un exercice très enrichissant, parce que ça nous pousse à regarder notre travail avec un regard beaucoup plus externe, beaucoup plus détaché. Ça nous aide à prendre du recul », explique-t-elle.

Léonore Bonin : un exercice « que je recommande à tous les doctorants »

Trois lauréats seront désignés par un jury jeudi soir. Ils défendront les couleurs neuchâteloises lors de la finale de Ma Thèse en 180 secondes, prévue le 20 juin à l’Université de Fribourg. /sbm


Actualisé le

Actualités suivantes

Articles les plus lus