Omnicom doit modifier au plus vite une partie de ses contrats de travail. C'est la revendication du syndicat Unia, qui a manifesté mardi matin devant l'entreprise de télémarketing à Puits-Godet à Neuchâtel.
Une douzaine d'employés, sur la cinquantaine qui travaille à Neuchâtel, ont pris contact au mois d'août 2013 avec le syndicat, pour se plaindre des conditions de travail. Unia s'est alors approché des dirigeants de l'entreprise. Il leur reproche d'inclure les vacances dans le salaire horaire alors qu'elles doivent être payées en plus du salaire, et de ne pas rémunérer les jours fériés à certains collaborateurs.
Versions divergentes
Une rencontre entre le syndicat et Omnicom a eu lieu au mois de janvier. Après discussion, des modifications de contrat ont été proposées au mois d'août. Mais depuis, rien ne s'est concrétisé dénonce Unia. Son action de mardi vise à convaincre l'entreprise de modifier le plus vite possible ses contrats et de payer les arriérés de jours fériés et de vacances à tout le personnel.
Plusieurs cadres d'Omnicom sont venus à la rencontre des syndicalistes mardi matin. Leur interprétation des faits diffère de celle d'Unia. En effet, ils soutiennent que des modifications vont entrer en vigueur et rappellent que d'autres sont encore en discussion. L'un des managers d'Omnicom a notamment souligné que ce serait dommage que le syndicat hausse le ton et rompe ainsi les négociations en cours. /mvr