Après la naissance de la Commune, 59 panneaux doivent être changés à l’entrée et à la sortie des villages. Un travail qui demande de la minutie. Exemple à Marin.
Le panneau à l’entrée de Marin a été changé lundi en présence (de g. à d.) d’Aurélien Karg (chef du service des infrastructures), de Laurent Amez-Droz (conseiller communal en charge des infrastructures), de Christian Ruchti (employé de la voirie) et de Manuel Lopes (chef d’équipe pour les dépôts de Marin et St-Blaise).
La Commune de Laténa prend vie dans l’espace public. Le panneau à l’entrée de Marin a été remplacé ce lundi. Cette étape a une importance symbolique pour Laurent Amez-Droz, conseiller communal en charge des infrastructures.
Au total, 59 anciens panneaux sont troqués contre des nouveaux, à l’entrée et à la sortie des villages qui ont fusionné, soit La Tène, St-Blaise, Enges et Hauterive. C’est un travail qui exige « minutie et soin », explique le conseiller communal. En effet, « il ne faut pas faire de fautes d’orthographe dans les noms, mais il ne faut pas non plus oublier de panneaux », ajoute-t-il. L’opération a coûté environ 12'000 francs. Aurélien Karg, le chef du service des infrastructures, indique qu’environ 40 panneaux ont déjà été changés. La Commune se donne pour objectif que tout soit posé d’ici au 23 janvier, date du Laténa'péro, un apéritif auquel la population est conviée. Thielle fera exception, puisque des travaux pour le passage en zone 30 km/h sont en cours dans le village. Ceux-ci devraient se terminer au printemps.
Il a fallu du temps pour identifier tous les panneaux à modifier, mais aussi pour mesurer avec précision les cadres en fer, qui n’ont pas le même format partout. Il faut aussi prendre en compte la couleur des panneaux qui diffère en fonction des routes, et la respecter. Par exemple, les panneaux bleus sont posés sur les routes cantonales, les blancs à l’entrée des villages et les bruns sont pour les lieux-dits, tels que Voëns, Le Maley ou encore Lordel.
Les anciens panneaux seront gardés précieusement, en souvenir. Ils seront stockés dans un dépôt à Marin. En revanche, ceux enlevés lors de la fusion entre Marin-Epagnier et Thielle-Wavre, qui a donné naissance à La Tène en 2009, n’ont pour l’heure pas été retrouvés. À noter que le terme de « La Tène » ne sera plus qu’utilisé pour désigner le site touristique et le site archéologique préhistorique. /cob