La passion au bout des doigts

Damien Jakob et Michaël Gagnebin sont des passionnés de cerf-volant. Ils pratiquent et initient ...
La passion au bout des doigts

Damien Jakob et Michaël Gagnebin sont des passionnés de cerf-volant. Ils pratiquent et initient au kite indoor. Une discipline qui allie dextérité et déplacements.

Damien Jakob et Michael Gagnebin se sont rencontrés il y a environ quatre ans grâce à leur passion commune pour le cerf-volant. Damien Jakob et Michael Gagnebin se sont rencontrés il y a environ quatre ans grâce à leur passion commune pour le cerf-volant.

« C’est souvent le cerf-volant qui nous pilote et pas l’inverse », détaille Michaël Gagnebin en tirant sur les ficelles. Ce samedi, quelques passionnés et curieux se sont réunis au sporting à Colombier sur les terrains de badminton pour faire virevolter des cerfs-volants. « Le kite indoor ou cerf-volant en salle c’est de faire voler une voile quand il n’y a pas de vent », explique Damien Jakob qui pratique ce sport depuis quatre ans. Cette discipline allie la dextérité, le mouvement et l’adaptation. « C’est très précis. Le moindre mouvement de la main fait prendre au cerf-volant une trajectoire différente ».

Avec minutie Damien Jakob tire les fils de sa voile. Et aussitôt, elle s’élève dans les airs. Quelques manipulations plus tard, voilà qu’elle tourne, change de cap et parfois même se retourne. « À force de pratiquer, on commence à comprendre le comportement du cerf-volant suivant nos mouvements ». Au-delà de la maîtrise physique de la voile, c’est aussi la maîtrise d’un élément : l’air. « L’idée c’est aussi de prendre conscience de cette matière qui nous entoure. On prend véritablement cette conscience tactile quand on est en salle », estime Michaël Gagnebin qui s’est intéressé au cerf-volant lors de la période du Covid-19. La pratique en salle offre des libertés de l’extérieur ne permet pas :

Michael Gagnebin, cerf-voliste : « Quand il n’y a pas de vent, c’est nous qui le créons en bougeant. »

En intérieur, c'est les déplacements des cerfs-volistes qui crée le vent et fait flotter la voile. En intérieur, c'est les déplacements des cerfs-volistes qui crée le vent et fait flotter la voile.


Un retour aux choses simples

Damien Jakob et Michael Gagnebin se sont rencontrés il y a environ quatre ans sur un « spot » de la région. Leur passion commune pour le cerf-volant et leur philosophie du « retour aux choses simples » les a rapidement rapprochés. Les deux cerfs-volistes aiment aussi partager des moments en pleine nature pour faire voler leurs voiles dans de beaux endroits. Leur amitié leur a permis d’échanger et de perfectionner leur technique. « Au début j’avais peur d’abimer mes cerfs-volants donc je n’osais pas faire trop de manipulation complexe. C’est grâce à Michael que j’ai passé cette étape », explique Damien Jakob.

Michael Gagnebin : « On peut sans autre passer cinq heures au milieu d’un champ à s’amuser avec son cerf-volant. »


Conseils pour les débutants

Si ce sport a connu beaucoup de succès dans les années 90 à 2000, aujourd’hui ils ne sont qu’une petite communauté à le pratiquer. Damien Jakob et Michael Gagnebin organisent des initiations, mais n’ont pas l’ambition de former un club de sport. Cependant, ils dispensent volontiers quelques conseils aux curieux qui voudraient se lancer.

Lorsqu’on commence un sport comme le kite indoor, il ne faut pas avoir peur d’être un peu frustré au départ. « Ça prend du temps de trouver le bon cerf-volant adapté à ce qu’on veut faire et à le maîtriser. De plus, il faut vraiment oser mettre son corps en mouvement et pas seulement tirer sur les ficelles. », explique Michael Gagnebin. Le choix du premier cerf-volant est aussi important. « Le mieux pour choisir, c’est de s’approcher de personnes qui pratiquent afin de demander des conseils. Mais au niveau du budget si l’on veut une bonne voile, il faut compter 100 à 150 francs ». /crb


Actualisé le

 

Actualités suivantes

Articles les plus lus