Le premier burger « Fait Maison » de Suisse est à Saint-Blaise

Le restaurant Greasemonkees a reçu au début du mois le label « Fait Maison ». Son patron Yves ...
Le premier burger « Fait Maison » de Suisse est à Saint-Blaise

Le restaurant Greasemonkees a reçu au début du mois le label « Fait Maison ». Son patron Yves Oppliger nous explique ce que cela représente pour lui et les défis que ce label engendre.

Yves Oppliger (à gauche) et son chef de cuisine Christophe Recordon ont obtenu le label « Fait Maison »  pour leurs burgers. Yves Oppliger (à gauche) et son chef de cuisine Christophe Recordon ont obtenu le label « Fait Maison » pour leurs burgers.

Saint-Blaise occupe désormais une place de choix dans le monde du burger. Le village héberge le restaurant Greasemonkees, qui depuis le début du mois, a la particularité d’être le premier en Suisse à avoir obtenu le label « Fait Maison ». Selon les responsables, le label distingue les établissements dont les mets sont préparés intégralement ou en majeure partie dans leurs propres cuisines. Chez Greasemonkees, seuls les pains et la viande ne sont pas préparés dans les cuisines, mais proviennent de fournisseurs locaux. « Je ne vais pas dire que c’est un aboutissement, mais une reconnaissance du travail qu’on fait depuis le 20 janvier 2023. On a toujours été dans cette ligne », assène le patron du restaurant Yves Oppliger.

Yves Oppliger : « Le travail pour obtenir le label était déjà fait, car j’ai appris à cuisiner comme ça. »

Le label trône fièrement dans le restaurant Greasemonkees. Le label trône fièrement dans le restaurant Greasemonkees.

Des prix à ajuster

Pour réaliser ses burgers, le patron de Greasemonkees Yves Oppliger a mis un point d’honneur à se fournir uniquement chez des producteurs de la région, ce qui forcément coute plus cher. Pourtant, les prix affichés sur la carte restent raisonnables. Il faut ainsi débourser 18.50 francs un cheeseburger de bœuf avec des oignons confits, du fromage et de la sauce maison. « On n’est clairement pas assez cher encore. Après on a une politique du prix juste, mais certainement que notre carte est légèrement en deçà de la réalité par rapport au travail que l’on fournit derrière », analyse Yves Oppliger. /dpi

Yves Oppliger : « Il y a encore plein de choses à faire et à calculer. » 


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