Une place publique pour Serrières. Le Conseil général de Neuchâtel a accepté lundi soir de donner un nouveau visage au Clos-de-Serrières. Le réaménagement du lieu est devisé à près de 3,5 millions de francs. Il prévoit la création d’une place et d’un chemin de promenade le long d’une trame végétalisée. La limitation de la vitesse passera de 50km/h à 30km/h pour assurer une meilleure sécurité des usagers.
Ce projet prévoit également de lutter contre les îlots de chaleur en travaillant sur la végétation ainsi que sur le revêtement, prévu perméable et de couleur claire.
Les deux arrêts de bus seront couplés en une seule halte bidirectionnelle sur une voie unique. Par ailleurs, 23 places de parc seront supprimées sur la rue du Clos-de-Serrières avec un report prévu sur la rue Isabelle-de-Charrière, où les places sont sous-utilisées, selon le Conseil communal. Cet aspect déplaît à l’élu PDC François Pahud qui menace de déposer un référendum.
Vers de meilleures conditions de conservation pour les collections
Le Conseil général a également donné son aval à la création d’un pôle de conservation pour les collections de ses musées. A l’avenir, le Musée d’art et d’histoire, le Muséum d’histoire naturelle, le Musée d’ethnographie et le Jardin botanique bénéficieront d’un lieu unique de conservation pour leurs pièces, contre 14 dépôts externes actuellement. Le législatif a donné son aval au projet devisé à un peu plus de 6,7 millions de francs. Certains conseillers généraux ont regretté que la Ville ne soit que locataire du bâtiment qui sera construit à Tivoli Nord, à Serrières. Le conseiller communal en charge du dossier Thomas Facchinetti a répondu que l’achat des lieux serait revenu à 80 millions de francs, un coût jugé trop lourd pour la Ville.
Coup de pouce aux seniors précarisés
A l'avenir, les seniors les plus défavorisés bénéficieront de transports publics gratuits sur le territoire communal. Le législatif a accepté une motion du Groupe socialiste en ce sens. Le Conseil communal est appelé à utiliser les prestations complémentaires à l'AVS et les subsides LAMAL comme indicateurs de pauvreté pour définir les bénéficiaires de la mesure. /sbe