RER neuchâtelois: situation catastrophique

Le canton de Neuchâtel a une épée de Damoclès au-dessus de la tête : le dossier du RER est ...
RER neuchâtelois: situation catastrophique

Signature convention TransRUN Le Conseil d'Etat de l'époque au moment de la signature de la convention TransRUN.

Le canton de Neuchâtel a une épée de Damoclès au-dessus de la tête : le dossier du RER est dans un état catastrophique et la ligne ferroviaire entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds pourrait être fermée en 2019. C'est l'année où le tronçon ne répondra plus aux normes de sécurité. Et pour ne rien arranger, ce n'est pas avant cet horizon de 5 ans que les études nécessaires à un assainissement pourraient être menées à terme. Les premiers coups de pioche d'un éventuel nouveau RER nous amènent encore plus loin: la Confédération ne prendrait pas de décision sur son financement avant 2019.

Voilà le tableau sombre que le responsable actuel du dossier Laurent Kurth a esquissé devant le Grand Conseil, en réponse à deux interpellations. Le conseiller d'Etat a évoqué une solution de rénovation minimale pour prolonger le droit d'exploitation de la ligne actuelle de quelques années.

 

Un assainissement devenu presque aussi cher que le TransRUN

Quoiqu'il en soit, le canton de Neuchâtel peut déjà amèrement regretter d'avoir dit non au Transrun en 2012. Selon des estimations encore grossières, l'assainissement du tronçon ferroviaire Neuchâtel - La Chaux-de-Fonds coûterait presque aussi cher (15% de moins) que le prix qui avait été articulé pour le Transrun. Et ceci sans savoir quelles pourraient être les aides financières des CFF et de la Confédération.

Le Canton se trouve devant un choix urgent. Soit il dépose un projet d'assainissement à Berne dans les six semaines, soit il propose un nouveau projet d'ici la fin de l'année. Le gouvernement n'est pas en avance: Laurent Kurth se risque simplement à estimer qu'il ne serait pas opportun de déposer à la fois une solution d'assainissement et un nouveau projet...

 

Se rassembler plutôt que chercher des coupables

Les députés UDC et PLR, dont les deux partis peuvent être tenus en partie responsables de l'échec du Transrun en votation populaire, avaient les oreilles qui sifflaient durant la session parlementaire de mercredi. Mais Laurent Kurth en a appelé à un rassemblement de toutes les forces dans ce dossier. /vco


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