Les blés attendent le soleil.
Le temps maussade de ce mois de juillet perturbe la récolte des blés dans le canton de Neuchâtel. Pour l’instant, un tiers des céréales destinées à la fabrication du pain a été ramassé et livré aux différents centres collecteurs.
Environ 5 à 10% de ces lots sont germés, ils perdent donc en qualité et sont déclassés au rang de céréales fourragères. Un blé panifiable a un prix de 50 francs par 100 kilos, mais s’il est déclassé la perte pour l’agriculteur est d’environ 15 francs par quintal.
Une période de beau temps est indispensable pour pouvoir récolter les blés restant avant germination, mais les météorologues prévoient surtout de la pluie ces prochains jours…
La Chambre neuchâteloise d’agriculture et de viticulture (CNAV) craint que le taux de blés germés ne grimpe d’ici la fin de la semaine. Les agriculteurs neuchâtelois comptent sur un temps sec jeudi et vendredi pour terminer les récoltes.
Pour l’instant, la situation dans le canton de Neuchâtel n’est pas catastrophique. Dans les régions où la germination du blé est plus précoce les pertes sont très élevées, à l’image du Jura où plus de 80% des céréales panifiables récoltées ont été déclassées.
Malgré les tours joués par le mauvais temps, la CNAV souligne que les récoltes 2014 ont globalement un bon rendement et sont de bonne qualité, surtout dans les fourrages. /mvr
