L’ombre de l’affaire Legrix a plané sur la séance du Conseil général de La Chaux-de-Fonds mardi soir. Les élus ont profité d'une interpellation interpartis déposée en juin pour débattre des événements qui secouent la Métropole horlogère.
Hormis l’UDC, tous les partis représentés au Conseil général ont assuré l’exécutif de leur soutien dans cette affaire. Le parti du conseiller communal mis en cause voulait une commission d’enquête parlementaire mais l’arrêté qui la demandait n’a pas pu être pris en compte. Il a été déposé trop tard.
Jean-Charles Legrix est intervenu en cours de discussion. Il a réitéré sa volonté de ne pas démissionner, indiquant que des suites pénales allaient être données à cette affaire. Je veux rétablir mon honneur, a-t-il précisé pour terminer.
Après ces discussions, trois rapports ont passé la rampe du Conseil général à l’unanimité. Le législatif a accepté une demande de crédit de 3,9 millions de francs pour l’assainissement de l’ancien Collège industriel qui abrite la Bibliothèque de la ville, ainsi que le nouveau règlement sur la gestion des déchets, et un rapport d’information sur l’abandon d’un chantier au profit d’un autre de la part des Travaux publics et de Viteos.
Enfin, les élus se sont penchés sur une résolution urgente concernant les six démissions de médecins-cadres qui ont touché le site chaux-de-fonnier de l’Hôpital neuchâtelois ces derniers mois. /mwi