La préparation des festivités du 1er Août va bon train. De nombreuses communes neuchâteloises célèbrent la Fête nationale le 31 juillet. C’est le cas de La Chaux-de-Fonds, de Val-de-Ruz et de Val-de-Travers. Diverses manifestations accompagnent les traditionnels feux d’artifices tirés aux alentours de 22h. A La Chaux-de-Fonds, le conseiller aux Etats Raphaël Comte prend la parole après les concerts de l’harmonie l’Echo de la Montagne.
A Val-de-Ruz, le président de la Confédération Ueli Maurer est accueilli en fanfare à Engollon dès 18h30. Après les feux d’artifices, DJ Chopy fait danser le public jusqu’à 3h du matin.
L’ambiance s’annonce musicale à Val-de-Travers. Les festivités se tiennent sur la Place Longereuse à Fleurier. Le groupe de jazz manouche neuchâtelois Godjan, les Fanfares réunies du Val-de-Travers et DJ Planplan sont de la partie. Le conseiller d’Etat Alain Ribaux prononce le discours officiel.
Neuchâtel et Le Locle célèbrent la Fête nationale le 1er août. Dans le bas, les feux d’artifices sont prédécédés du concert de la chanteuse vaudruzienne d’Angie Ott. Le conseiller national Laurent Favre prend la parole. Dans la Mère commune, DJ BigFrAid fait danser le public avant et après le discours du conseiller national Jacques-André Maire et les feux d’artifices.
Le drapeau suisse dans le ciel
Les frères Guinand, les artificiers neuchâtelois, mettent la dernière touche aux 140 spectacles qu’ils présentent en Suisse romande lors de la Fête nationale. L’un des plus grands se déploie à Neuchâtel.
Les artificiers y prévoient un spectacle pyrotechnique d’une vingtaine de minutes. Nicolas Guinand, l’un des co-directeurs de l’entreprise Sugyp SA basée à Grandson, ne veut pas en dire trop à ce sujet.
Il souffle toutefois que le final promet d’être bruyant avec l’apparition du drapeau suisse dans le ciel. Afin de garantir au mieux la sécurité des artificiers, ceux-ci ne seront pas présents physiquement sur les trois bateaux d’où sont tirés les feux d’artifices. La navette du SIS va les ramener sur la rive avant le début du spectacle. Nicolas Guinand enclenche ensuite les feux dès 22h15 via un système électronique qu’il utilise déjà depuis plusieurs années.
Ennemi n° 1 : le vent
La pluie et la chaleur n’ont pas d’incidence sur le bon déroulement des feux d’artifices puisqu’il est possible de protéger les engins. En cas de pluie, toutefois, les feux sont moins beaux, regrette Nicolas Guinand, car les engins dégagent de la fumée.
L’ennemi numéro 1 des feux d’artifice, c’est le vent. En cas de rafales, les distances de sécurité doivent être modifiées. Et si elles dépassent les 50 km/h, les feux doivent être annulés. /aes