Organiser un brunch à la ferme pour 170 convives. C’est ce qu’entreprend chaque année le domaine Bel-Air au Landeron, pour fêter le 1er août. Reportage à J-2 de la réception.
Entre les différents buffets du 1er août, les convives pourront s’essayer au labyrinthe dans le maïs, ou encore visiter le zoo du domaine de Bel-Air. (Photo: domaine de Bel Air)
Presque 20 ans de brunch à la ferme. Le domaine de Bel-Air au Landeron organise chaque année son brunch du 1er août. Pour cette édition, environ 170 convives sont attendus pour partager un repas et profiter du cadre de la ferme. Au programme de la journée : buffet, accès au zoo et au labyrinthe de Maïs. Deux jours avant la fête, le domaine était déjà en effervescence. « En fait on commence les préparations même une semaine avant », explique Dylan Quiquerey, fils de la propriétaire du domaine et co-organisateur du brunch. Au total c’est une dizaine de personnes qui est mobilisée en cuisine, au montage des infrastructures ainsi que le jour J. « Les préparations c’est une histoire familiale, oui. Sans la famille et les amis, on n’arriverait pas à tout faire », rappelle Sarah Quiquerey, propriétaire du domaine.
Reportage à deux jours de l'évènement :
Un festin de roi :
La patronne de cet évènement c’est bien elle. Sarah Quiquerey organise le brunch du 1er août dans son domaine depuis une vingtaine d’années. Pour les préparatifs, elle est rodée. « En cuisine, on essaye de faire un maximum de choses nous-même. », se réjouit Sarah. Ce jour-là, elle s’affairait à la préparation du pain. « On les précuit. Comme ça je n’ai pas besoin de faire ça la nuit d’avant. Et je peux dormir. », plaisante Sarah. Au niveau des quantités, on ne lésine pas. « Je préfère avoir trop que pas assez, mais en général on est plutôt juste. » Et il faut dire que les convives seront gâtées.
Dylan Quiquerey : « C’est de la viande suisse, qui vient de chez le boucher d’à côté »
Cependant, au domaine de Bel-Air, on ne fait pas la fête n’importe comment. « On accueille nos convives selon notre propre philosophie », explique Sarah Quiquerey. Notamment au niveau du gaspillage de la nourriture, pas de ça ici !
Sarah Quiquerey : « Il y avait beaucoup de gâchis alimentaire, ça me posait un problème »
20 ans de tradition :
Cela fait presque 20 ans que Sarah et son équipe préparent cet évènement chaque année. « Mes bénévoles sont mieux préparées d’année en année », se réjouit-elle. Et au-delà de la charge de travail, Sarah et son fils ont toujours beaucoup de plaisir à voir tout ce monde dans leur domaine le 1er août. « C’est sûr qu’on a un 1er août un peu différent des autres personnes », explique Dylan Quiquerey. « Par exemple, le soir d’avant, on ne fait pas trop la fête », plaisante-t-il.
Le jour du brunch n’est pas de tout repos pour l’équipe. Mais avec le temps, Sarah Quiquerey a fini par réussir à mieux apprécier ces journées.
Sarah Quiquerey : « Si les gens sont contents, c’est un des trucs qui est important pour nous »
Les 170 convives sont accueillies sur place jusqu’à 17h. Ils ne sont pas tous neuchâtelois et certains vienne de loin. « Cette année, un groupe nous a demandé s’ils pouvaient planter les tentes sur notre parking, car ils avaient beaucoup de routes », explique Sarah Quiquerey. /crb
