Le travail peut reprendre sur le chantier du tunnel de Serrières. Depuis jeudi matin, Unia bloquait l’accès à une partie du site. Le syndicat protestait contre l’attitude de l’entreprise neuchâteloise Bernasconi.
Selon Unia, la société n’aurait pas payé l’intégralité du temps de déplacement d’une vingtaine de collaborateurs lors du chantier de Sainte-Thérèse à Fribourg. Le syndicat a profité de la présence de l’entreprise Bernasconi à Serrières pour manifester son mécontentement.
Une rencontre a eu lieu dans l'après-midi entre des représentants de la société Bernasconi et le syndicat. Les différentes parties sont parvenues à un protocole d'accord pour permettre aux ouvriers de reprendre le travail.
Les temps de parcours seront vérifiés à deux reprises par des délégués d'Unia, de l'entreprise Bernasconi et de la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs. Les temps de parcours constatés serviront de base aux négociations.
Si un accord est trouvé, il sera présenté aux membres de la Commission paritaire neuchâteloise du secteur principal de la construction le 3 juillet. D'ici là, Unia renonce à toute manifestation et l’entreprise Bernasconi s’engage à ne prendre aucune mesure contre ses travailleurs. /mvr