Une fondation et une association de bénévoles pour Festi’neuch.
Le Festival open air de Neuchâtel vient de se doter d’une fondation d’utilité publique et d’une association pour la valorisation des bénévoles. Objectifs : défendre, d’une part, la culture musicale et événementielle en renforçant le soutien à de nouveaux projets culturels et artistiques et, d’autre part, recruter, former et faire reconnaitre le savoir-faire des bénévoles dans le domaine de l’évènementiel.
Du groupe d’amis au Conseil de fondation
Festi’neuch a fait du chemin en 12 ans d’existence... Parti avec un budget de 300'000 francs et 2'500 spectateurs aux Patinoires du Littoral en 2001, le Festival open air de Neuchâtel est passé à un budget de 3 millions de francs et a attiré 38'000 spectateurs aux Jeunes-Rives en 2011. Le festival neuchâtelois a souhaité réformer son organisation pour faire face au contexte actuel difficile marqué par une concurrence entre festivals et une augmentation généralisée des cachets des artistes.
La Fondation Neuchâtel openair festival remplace l’association Festi’concept, dissoute mercredi. Ses membres sont Christophe Valley, économiste et co-fondateur de Festi’neuch, Antonin Rousseau, programmateur du festival, Pascal Bregnard, agent fiduciaire, et Aurélie Planas, avocate. Le Conseil de fondation, déjà formé de Christophe Valley et Antonin Rousseau, espère se renforcer en un organisme d’une quinzaine de personnes comprenant des représentants de l’Etat et de la Ville de Neuchâtel, ainsi que des personnalités issues des milieux économiques, culturels et politiques.
Festi’neuch, une machine à bénévoles
La nouvelle Fondation ne veut pas oublier les bénévoles du festival dans sa réorganisation. Ses membres souhaitent réunir les quelque 1'400 personnes bénévoles en une association afin de valoriser leur engagement. La Machinerie aura pour tâche de recruter, former et faire reconnaitre le savoir-faire des personnes bénévoles dans le domaine de l’événementiel. Leur engagement pourra ainsi être proposé à d’autres événements de la région.
Garder taille humaine
Professionnalisation ne signifie pas agrandissement pour Festi’neuch. Nous voulons garder la taille humaine de notre festival, sans en faire un objet de consommation mais un objet d’émotion, pour que chacun puisse vivre cette émotion lors de Festi’neuch et, à travers la fondation, lors d’autres projets en lien avec la musique qui se développeront dans le courant de l’année, explique Christophe Valley. Car les idées fusent dans la tête du co-fondateur du festival pour utiliser à bien les ressources de la nouvelle Fondation : liens avec le Conservatoire et la Haute Ecole de musique, concours d’exécution musicale, parallèles entre musiques classiques et actuelles... /aes