La Léchère à Couvet, où le Conseil communal veut installer un pôle de développement régional
Le développement économique, un des chevaux de bataille de la commune de Val-de-Travers. Le Conseil général se prononce lundi soir sur un rapport du Conseil communal à ce sujet. L’exécutif propose des transactions immobilières et des investissements qui approchent les trois millions de francs. Il veut créer un pôle de développement économique régional sur le site de La Léchère, à l’est de Couvet, dans le prolongement du site Dubied. C’est là que l'entreprise horlogère Cartier envisage de s’installer. Près de 2,8 millions de francs sont nécessaires pour acheter de nouvelles parcelles et aménager la zone, où d’autres entreprises pourront s’implanter par la suite.
ValFleurier et Etel en pleine croissance
Le Conseil communal veut aussi permettre aux deux plus grands employeurs de la région de s’agrandir. La manufacture ValFleurier, à Buttes, souhaite acheter à la commune une partie de la route de desserte qui va permettre d’accéder à la future extension.
L’entreprise Etel à Môtiers, un des fleurons suisses de la microtechnique, souhaite maîtriser le foncier autour de ses actuels bâtiments. Pour y parvenir, les abattoirs voisins pourraient être déplacés. La commune envisage soit de verser 200'000 francs à la société coopérative pour l’achat d’un terrain adapté, soit de dépenser 125'000 francs pour aménager l’ancienne décharge de Fleurier qui pourrait accueillir les abattoirs. L’incubateur de la pisciculture cantonale est désaffecté, mais une société privée souhaite s’y installer. Elle pourrait rester sur place jusqu’en 2016, avant de déménager pour permettre à Etel de prendre possession de la parcelle.
Enfin le projet d’installation de déchiquetage de bois et de hangar à machines forestières doit être relocalisé. Etel veut acheter la parcelle privée concernée.
Près de 500 nouveaux emplois
Le développement des deux entreprises déjà implantées et l’arrivée espérée de la troisième société devraient permettre la création de près de 500 emplois dans la région dans les deux ans à venir. La commune voit dans tous ces projets des opportunités majeures et compte en profiter pour relever d’autres défis : diminuer le taux de chômage, renforcer l’offre de formation, attirer de nouveaux habitants, organiser la mobilité et améliorer encore son image. /msa
