La vente rapide des billets de Festi’neuch est le signe que le rendez-vous musical neuchâtelois a su gagner la confiance du public, selon le patron de Paléo Daniel Rosselat. Reste quelques inconvénients, comme le marché noir.
Festi'neuch a su fidéliser son public. (Photo d'archives : Jonathan Vallat).
Festi’neuch rejoint les rangs des événements musicaux qui affichent complet des mois avant l’ouverture. Le rendez-vous estival des Jeunes-Rives a annoncé ce weekend que la soirée du samedi était complète. C’était déjà le cas du dimanche. Pourtant, le festival neuchâtelois se tient du 12 au 15 juin et n’a pas encore intégralement dévoilé son affiche.
Une situation à laquelle Paléo Festival à Nyon est habitué depuis le début des années 2000. En direct dans la Matinale, Daniel Rosselat, fondateur et président de l’association Paléo Arts et spectacles, relève pourtant que le phénomène « est relativement peu fréquent : il y a beaucoup de festivals qui vendent des billets jusqu’à la dernière minute ». Pour lui, la situation est liée à la taille de l’événement, mais il faut aussi y voir, dans le cas de Festi’neuch, « La récompense d’un travail sérieux ».
Faire le plein longtemps avant l’ouverture ne représente pas un souci, « Aussi longtemps qu’on maîtrise la capacité ». Reste l’existence du marché noir : « Malheureusement, c’est inévitable », à en croire le patron de Paléo, qui relève que le rendez-vous nyonnais a tout de même mis en place des parades : un registre informatisé des entrées, une bourse en ligne qui permet les échanges et la mise en vente de 1'500 billets tous les matins de l’événement. /jhi
