La première pierre du projet « Les Pêches-derrière-l’Église » a été posée ce mercredi après-midi. Les 171 logements avaient été imaginés pour la première fois en 2007 et accueilleront jusqu’à 500 personnes d’ici fin 2028.
Une saga de plus de 15 ans a pris fin mercredi après-midi au Landeron. La première pierre du futur écoquartier nommé « Les Pêches-derrière-l’Église » a été posée en présence de représentants de la Commune et du Canton. Ces 171 logements – dont des villas et des appartements protégés - avaient été imaginés en 2007 par le bureau Pierre Liechti Architectes à Bienne. Son fondateur ne cachait d’ailleurs pas sa joie lors de la cérémonie officielle de ce milieu de semaine : « Je suis un homme heureux et un architecte comblé ! »
Présentation de l’avancée du chantier par Cécile Détraz :
Il n’est pas commun qu’un projet immobilier s’étende sur autant d’années, selon Pierre Liechti. « Je dirais que l’envergure du quartier avec 20'000 m2 de terrain et 171 logements ne correspond pas forcément aux dimensions usuelles de nos projets d’habitations. C’est la raison pour laquelle, en plus de la problématique de la géologie, nous avons dû affronter de nombreuses oppositions », précise l’architecte.
Un quartier toujours au goût du jour
Malgré ces nombreuses années de planification et de démarches, le projet n’a pas perdu de sa pertinence, selon le président de la commune du Landeron. « Nous avons besoin d’appartements protégés, de nouveaux logements et de rajeunir un peu la population », affirme Roland Spring.
Il se trouve que d’un point de vue architectural également « Les Pêches-derrière-l’Église » n’ont pas pris la poussière. « Tous les professionnels de l’immobilier nous disent avoir beaucoup de succès en parlant à de futurs intéressés », se réjouit Pierre Liechti. « Soit on était visionnaire en 2007, soit on a conçu un quartier qui répond de façon générale à ce que le marché attend. »
Un impact démographique important
Au total, ces nouvelles habitations pourraient attirer jusqu’à 500 personnes, selon l’architecte. Cela représente environ 10% de la population actuelle de la commune qui se monte à 4800 âmes. L’impact démographique n’est donc pas négligeable, mais ne nécessite pour l’instant pas d’aménagements particuliers. Les infrastructures actuelles du Landeron sont adaptées à une population de 5'500 habitants, selon Roland Spring.
Roland Spring : « S’il faut construire, on construira quelque chose. »
Les premières villas devraient pouvoir être remises d’ici à fin 2026 et les appartements protégés fin 2027. Les immeubles locatifs seront eux disponibles à la fin de l’année 2028. /cde