Trois bombardiers d’eau pour le prix d’un aux Eplatures !

Le contrôleur aérien en poste samedi dernier à l’aéroport chaux-de-fonnier a eu une sacrée ...
Trois bombardiers d’eau pour le prix d’un aux Eplatures !

Le contrôleur aérien en poste samedi dernier à l’aéroport chaux-de-fonnier a eu une sacrée surprise en voyant arriver des avions plus gros que d’habitude. Ils s’étaient déroutés à cause de la météo.

Deux des trois bombardiers d'eau arrivés aux Eplatures (photo : Aéroport des Eplatures). Deux des trois bombardiers d'eau arrivés aux Eplatures (photo : Aéroport des Eplatures).

Trois avions plus imposants que d’habitude ont atterri samedi dernier sur le tarmac des Eplatures : des bombardiers d’eau venus de France, volant vers l’Allemagne, mais qui ont dû se dérouter à La Chaux-de-Fonds en raison des conditions météo. Les pilotes de ces appareils de la compagnie luxembourgeoise Cargolux ont fait le plein avant de repartir le lendemain. L’aéroport n’a pas pu nous renseigner sur leur mission.

Dans la tour, le contrôleur aérien Nicolas Tendero a reçu « un message sur notre interface aéronautique provenant de Reims m’annonçant l’arrivée d’un aéronef en déroutement, initialement prévu pour l’Allemagne », raconte-t-il. C’était 10 minutes avant l’atterrissage. Dans l’intervalle, Nicolas Tendero se renseigne « sur internet » sur le type d’avion en approche et découvre qu’il s’agit d’un bombardier d’eau. Sa deuxième surprise, il l’aura au premier contact visuel. C’est à ce moment-là qu’il apprend qu’il n’y a pas qu’un seul avion, mais trois ! « La chance que j’avais ce jour-là, c’est que le trafic était assez faible, donc j’ai eu assez de temps, de l’ordre de la minute, pour gérer ce trafic en approche. Quatre minutes après les avoir vus, ils étaient posés. » 

Nicolas Tendero : « A ma grande surprise, il n'y en avait pas un, mais trois, d'avions ! »

Les demandes d’atterrissage parviennent presque quotidiennement aux contrôleurs aériens des Eplatures en cette saison où La Chaux-de-Fonds est perchée au-dessus du brouillard.

« Les contrôleurs régionaux sont capables de gérer le même trafic que ceux qui travaillent dans les aéroports internationaux. »

Pour la petite histoire, il y avait du public ce jour-là puisque que le salon des vins Lâche-moi la grappe se déroulait juste à côté. /vco


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