Depuis lundi et jusqu’au début de l’année prochaine, le port de la Ramée à Marin subit des travaux. Budgétés à 580'000 francs, ils sont pensés pour respecter l’environnement au maximum.
Après les travaux, la configuration générale des lieux ne va pas être altérée.
Ouvriers et pelle mécanique depuis lundi au port de la Ramée à Marin. Les travaux de rénovation et d’assainissement de l’infrastructure du bord du lac sont ouverts. Au terme de cette modernisation, le nombre de places d’amarrage va passer de 39 à 38 et la vocation du port ne sera pas profondément bouleversée, comme l’a souhaité le Conseil général.
Comme l’explique Valérie Dubosson, présidente de commune et conseillère communale en charge de l’Économie publique ainsi que de la Culture, loisirs et sports, cette intervention est rendue nécessaire par la vétusté de la digue qui sert de quai. Sa surface en pierre est altérée et les escaliers et échelles d’accès aux bateaux, installés par les propriétaires des embarcations eux-mêmes, sont en mauvais état et inesthétiques.
« Ça pouvait présenter des dangers. »
Le chantier du port est la concrétisation d’un crédit de 580'000 francs, accepté à l’unanimité en mai 2023. Auparavant, l’exécutif avait soumis depuis 2019 deux autres projets de rénovation, retirés face à la tiédeur du législatif. Il faut dire que les lieux méritent un soin particulier : des populations d’oiseaux lacustres et de castors y vivent, ainsi qu’une roselière. La loi interdit des interventions trop lourdes dans un tel milieu naturel. Entré en vigueur en janvier 2023, un nouveau règlement communal sur les ports fixe un cadre supplémentaire.
Le Conseil communal a ainsi pris soin de respecter l’environnement dans tous les aspects du dossier. Par exemple, les nouveau pieux et supports en bois seront issues de forêts de proximité. Il ne s’agissait surtout pas de dénaturer les lieux pour en faire une marina surdimensionnée.
« Ce projet devait être en harmonie avec la nature. »
Le chantier doit se prolonger jusqu’à fin janvier, voire en février de l’année prochaine. La législation sur le lac interdit ce genre de travaux pendant certaines périodes de l’année, au nom de la protection de la faune, ce qui explique ce calendrier hivernal, qui tient compte également des usagers du port. /jhi
