De moins en moins de pollution atmosphérique, c’est le constat du Service de l’Energie et de l’Environnement du canton de Neuchâtel. Le 12 septembre, deux rapports sont sortis. Le premier porte sur la qualité de l’air en 2023 et le second constitue un plan de mesures pour continuer à améliorer cette dernière.
La qualité de l'air continue de s'améliorer dans le canton de Neuchâtel. (Photo : Libre de droits).
La qualité de l’air continue de s’améliorer dans le canton de Neuchâtel. Depuis plusieurs années, les mesures effectuées dans les quatre stations du canton indiquent des diminutions des taux de pollution. Dans son rapport portant sur l'année 2023, le Service de l’énergie et de l’environnement (SENE) souligne notamment la diminution marquante de concentrations en oxydes d'azote. Comme l’explique François Gretillat, chef de la section concernant l’air au sein du SENE, « les principaux émetteurs d’oxyde d’azote sont le trafic et l’industrie. Or, ce sont les deux domaines qui ont connu les plus gros progrès. » En effet, les améliorations techniques au sein de ces secteurs ont permis de réduire les émissions polluantes. Cette évolution, François Gretillat s’en réjouit. Comme il l’explique, « l’oxyde d’azote est un polluant primaire avec des effets néfastes sur les voies respiratoires et c’est un de nos objectifs de pouvoir continuer à réduire sa concentration dans l’air. » En plus des progrès techniques effectués ces dernières années, l’évolution du cadre légal favorise également une amélioration de la qualité de l’air. « La loi fédérale sur la protection de l'environnement a notamment permis le développement de plusieurs réglementations qui ont petit à petit porté leurs fruits », précise François Gretillat.
François Gretillat : « On constate une légère amélioration, année après année. »
De nouvelles mesures
Si la qualité de l’air s’est améliorée ces dernières années, de nouvelles mesures ont tout de même été développées par le SENE, afin de continuer sur cette lancée. « Ce n’est pas parce que le constat est relativement positif que l’on va arrêter notre job », relève François Gretillat. Ainsi, de nouvelles directives ont été établies et les secteurs les plus concernés sont la mobilité, l'industrie, les chauffages, l’aménagement du territoire, ainsi que l’agriculture. « Ce plan vise les gros émetteurs », déclare le chef de la section concernant l’air au sein du SENE. « Les mesures seront mises en œuvre au cours des prochains mois et sur les dix années à venir », précise-t-il. Car si les constats de la dernière évaluation atmosphérique sont positifs, il convient tout de même de noter que certaines régions sont encore soumises à des taux de pollution excessifs. Parmi elles, les zones proches des centres urbains ainsi que des routes très fréquentées sont les plus touchées. /mkr
