C’est l’une des rares communes du canton à proposer cette possibilité. Depuis quelques semaines, Val-de-Travers permet aux proches d’un défunt d’apposer une plaquette à son nom dans les jardins du souvenir.
Déposer les cendres d’un défunt dans un jardin du souvenir, mais plus forcément de manière anonyme. Depuis le mois de mai, c’est ce que propose la Commune de Val-de-Travers dans ses cimetières de Couvet, Fleurier, Travers et Môtiers. Les familles et proches d’un défunt ont désormais la possibilité d’apposer à côté de ces espaces cinéraires collectifs publics une plaquette commémorative nominative. Jusqu’il y a peu encore, rien ne permettait de savoir qui se trouvait dans ces jardins du souvenir.
Benoît Simon-Vermot, conseiller communal à Val-de-Travers, précise que « cette petite plaquette peut être installée de manière volontaire avec nom, prénom, date de naissance et de décès du défunt. » Cette idée répond à une demande d’une famille qui s’est approchée des autorités communales il y a quelques années, souhaitant apposer une plaque près du jardin du souvenir. « Mais on s’est rendu compte que le règlement de police l’interdisait. Après réflexion, on s’est dit que c’était intéressant pour les personnes qui ne souhaitent pas une pierre tombale qui coûte cher », ajoute le conseiller communal.
Benoît Simon-Vermot : « Avec cette plaquette, on peut se remémorer la personne dont les cendres ont été déposées. »
Cette idée des livres porte-noms connait un certain succès. « On se rend compte qu’il y avait un besoin, même si les gens ne l’exprimaient pas. Il y a des plaquettes qui ont été installées de personnes décédées avant 2024 », souligne Benoît Simon-Vermot.
« Cela permet d’avoir un lieu de recueillement et de commémoration de la personne décédée pour pas trop cher. »
Le prix d’une plaquette commémorative s’élève à 80 francs. La durée est limitée à 20 ans. /jpp