La ceinture de sécurité fête ses 30 ans

Depuis son obligation, à l’avant et à l’arrière, en 1994, la ceinture a permis de sauver de ...
La ceinture de sécurité fête ses 30 ans

Depuis son obligation, à l’avant et à l’arrière, en 1994, la ceinture a permis de sauver de nombreuses vies. Le bureau de prévention des accidents dresse un état des lieux.

Le port de la ceinture de sécurité est devenu un réflex. Selon le BPA, 96% des conducteurs et 92% des passagers arrière, la boucle avant le départ. Le port de la ceinture de sécurité est devenu un réflex. Selon le BPA, 96% des conducteurs et 92% des passagers arrière, la boucle avant le départ.

C’est un objet du quotidien capable de sauver des vies. La ceinture de sécurité fête ses 30 ans ! Obligatoire pour les passagers à l’avant depuis 1981, c’est en 1994 qu’elle s’impose pour tous. Trente années plus tard, elle semble avoir pleinement rempli sa mission, puisque le nombre de personnes décédées à la suite d’un accident de la route est en baisse. Selon les chiffres communiqués récemment par l'Office fédéral des routes, un peu plus de 18'000 accidents ont eu lieu en 2023 avec des blessures corporelles, faisant 236 morts. A titre de comparaison, en 1994, sur presque 24'000 accidents, 637 personnes ont perdu la vie. Cependant, selon Jérôme Lambert, conseiller technique de la circulation au BPA, « ce n’est pas le seul élément ayant permis de réduire le nombre de morts sur la route, mais c’est un élément important ». En effet, les systèmes d’aide à la conduite, d’aide à la sécurité ou encore les campagnes de sensibilisation tendent aussi à augmenter la sécurité routière.

Jérôme Lambert, conseiller technique de la circulation au BPA : « Il y a une baisse du nombre de morts sur la route de plus de 60% en 30 ans. »

Des risques en cas de non port

Si la grande majorité des personnes bouclent leur ceinture, quelques chauffards se substituent à la règle. Selon le BPA, 96% des conducteurs et 92% des passagers arrière utilisent, aujourd'hui, la ceinture de sécurité. En cas de non-respect, les usagers s’exposent à une amende d’ordre de 60 francs, « un moindre mal », selon le conseiller technique de la circulation au BPA, en comparaison aux risques auxquels on s’expose en cas d’accident. Du côté des assurances, une retenue sur des indemnités peut aussi s’appliquer, au même titre qu’une baisse des prestations et des frais hospitaliers non pris en compte.

« Un choc à 30km/h on peut décéder si on n’a pas sa ceinture de sécurité. »

La contestation des romands

C’est par une votation, en 1980, que les Suisses ont dit « oui », à 51,6%, au port de la ceinture de sécurité à l’avant. Lors de cette votation un Röstigraben a été observé, confie le conseiller technique de la circulation au BPA, avant d’expliquer que c’est un « sentiment de privation de liberté » qui a creusé la différence entre les Romands et les Alémaniques. La mesure entre toutefois en vigueur en 1981 avant que cela ne devienne aussi obligatoire à l’arrière, en 1994.

« Les cantons romands étaient plutôt opposés au port de la ceinture. »

/ats-vfe


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