La journée des Assises de l’École neuchâteloise s’est tenue jeudi à La Chaux-de-Fonds. Des professeurs, politiques ou encore parents d’élèves ont assisté à des conférences et des ateliers pour imaginer l’école de demain.
La manifestation s'est tenue jeudi à la Chaux-de-Fonds. (Photo : Chancellerie).
L’avenir des écoliers est au centre des réflexions à La Chaux-de-Fonds. La journée des Assises de l’École neuchâteloises s’est tenue jeudi. Cette rencontre a été organisée dans la continuité du questionnaire créé par l’État afin d’imaginer l’école de demain. Les personnes présentes ont pu assister à une conférence et des ateliers interactifs. Le Canton attendait près de 200 personnes, finalement il y avait moins de 100 inscrits. Les syndicats ont critiqué la date qui tombe lors de la dernière semaine d’école pour les enseignants. « Il n’y a pas de dates idéales. C’est difficile de trouver le moment où on peut faire ces Assises », répond la conseillère d’État en charge de la formation, Crystel Graf.
Crystel Graf : « L’objectif, c’était d’avoir une représentativité. »
Représentativité atteinte
Moins de monde qu’estimé donc, mais une représentativité très large selon la ministre. Cela s’est déjà traduit par les chiffres que nous a communiqué le département de Crystel Graf. Selon les autorités, il y avait un peu plus d’un quart de politiciens, principalement des membres de Conseil communal. Un quart de personnes actives dans l’enseignement et un autre quart de personnes rangées sous la catégorie « administratif, soit les chefs de service notamment. Enfin, le dernier quart se compose d’une grosse proportion de parents d’élèves et de deux petites délégations : les syndicats et le personnel de santé qui gravite autour des écoles. » Le Canton a indiqué que ces chiffres pouvaient varier en fonction des désistements ou ajouts de personnes. Une représentativité qui était également visible dans les ateliers interactifs et qui a favorisé le débat.
La ministre en charge de la formation Crystel Graf a pris part à cette journée particulière. (Photo : Chancellerie).
Quelle marge de manœuvre ?
Les participants ont pu échanger sur des thèmes vastes comme l’école inclusive, le numérique dans l’éducation ou encore le lien entre la famille et l’école. Mais est-ce que le Canton a son mot à dire sur ces sujets au niveau politique ? « Il y a beaucoup de choses qu’il peut faire, notamment sur les dispositifs de mise en œuvre ou sur les moyens d’aide mis à disposition », explique la ministre PLR.
Crystel Graf : « Tous les cantons ont les mêmes mesures d’aide. »
À noter encore que 6'000 questionnaires, soumis par l’État, ont été remplis. Les données vont désormais être analysées par l’Université de Fribourg et le rapport sera disponible début 2025. /dpi
