L’ancien conseiller fédéral saura mardi s’il accède au prestigieux poste de secrétaire général du Conseil de l’Europe. Notre correspondante parlementaire, Marie Vuilleumier, détaille les forces et les faiblesses de sa candidature.
Alain Berset sera bientôt fixé sur son sort. L’ancien conseiller fédéral socialiste est candidat au poste de secrétaire général du Conseil de l’Europe. Il saura ce mardi s’il est élu à ce poste prestigieux lors de l’Assemblée parlementaire de l’institution à Strasbourg. Alain Berset a deux concurrents : le Belge Didier Reynders, ancien ministre et commissaire européen, et l’ancien ministre de la culture estonien Indrek Saar.
Notre corresponsante parlementaire Marie Vuilleumier détaille la candidature d'Alain Berset :
Position de favori
L’ancien conseiller fédéral a toutes ces chances. « C’est un grand politicien, un homme de dossiers, un homme de stratégie », détaille Céline Amaudruz (UDC), conseillère nationale et membre de la délégation suisse auprès du Conseil de l’Europe à notre correspondante au Palais fédéral, Marie Vuilleumier. Plusieurs parlementaires suisses du Conseil de l’Europe ont par ailleurs soutenu Alain Berset dans sa campagne. « C’est clair qu’on est en contact assez rapproché depuis un certain temps. Il fait le tour des popottes (…) C’est là où nous avons un rôle à jouer : le mettre en contact avec des gens », explique le conseiller national jurassien Pierre-Alain Fridez (PS).
Pour rappel, Le Conseil de l’Europe ne fait pas partie de l’Union européenne. Sa mission est de veiller au respect des droits humains et de la démocratie. L’institution compte 46 États membres, dont la Suisse. /mvu-gtr