Verdir le centre de La Chaux-de-Fonds promet d’être « un casse-tête »

La tempête du 24 juillet 2023 a fait mal au patrimoine arborisé de la Métropole horlogère. ...
Verdir le centre de La Chaux-de-Fonds promet d’être « un casse-tête »

La tempête du 24 juillet 2023 a fait mal au patrimoine arborisé de la Métropole horlogère. Si replanter dans les parcs dévastés sera assez facile, introduire plus de verdure ailleurs en zone urbaine sera beaucoup moins aisé.

Les arbres ne sont plus taillés au carré sur le Pod depuis quelques années. Les arbres ne sont plus taillés au carré sur le Pod depuis quelques années.

« Selon les standards actuels, il faudrait couper trois arbres du Pod sur quatre ». C’est le conseiller communal sortant Patrick Herrmann qui a lâché cette phrase lors du dernier Conseil général de La Chaux-de-Fonds.

« Mais ce scénario ne se produira pas », rassure Edgar Ramel, le responsable communal de la replantation des arbres. Il précise qu’aujourd’hui, on aurait plutôt tendance à choisir des espèces plus grandes que les érables qui jalonnent l’avenue principale de la Métropole horlogère, et qu’on leur laisserait davantage d’espace pour s’épanouir.

Edgar Ramel : « À La Chaux-de-Fonds, il ne faut pas couper d'arbres, on en a trop perdu. »

Mais La Chaux-de-Fonds ne va pas supprimer des spécimens en zone urbaine, elle va évidemment en replanter. Touchée par la tempête du 24 juillet, la Ville estime avoir perdu 2% à 3% de canopée, c’est-à-dire de couverture de la zone urbaine par les grands arbres. Ce taux de canopée varie de 11% à 15% selon les endroits. « Les objectifs de villes comme Genève ou Lausanne sont de 30% à l’horizon 2050 », précise Edgar Ramel.

« La zone urbaine est peu végétalisée. On était à peu près à 15% avant la tempête. Maintenant on a environ 11%, selon les secteurs. »

La Métropole horlogère n’aura pas trop de peine à reverdir ses parcs dévastés. Mais panacher les espaces trop minéraux de la ville sera « un casse-tête », car il faut de la place en sous-sol et dévier des conduites souterraines coûte cher. Reste que comme pour le développement de la mobilité douce, la Commune souhaite adopter le réflexe de penser aux arbres à chaque fois qu’un réaménagement urbain est envisagé.

Et pour revenir aux arbres du Pod, ils ne sont plus taillés au carré depuis quelque années, « pour qu’ils puissent produire un maximum de feuillage ». /vco

« On va d'abord planter où c'est facile, dans les espaces libres, les parcs et les zones dégagées. »


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