UniNE : l’heure est au dialogue entre le rectorat et le collectif propalestinien

Une rencontre s’est tenue vendredi après-midi entre les deux parties et de nouvelles discussions ...
UniNE : l’heure est au dialogue entre le rectorat et le collectif propalestinien

Une rencontre s’est tenue vendredi après-midi entre les deux parties et de nouvelles discussions sont prévues mercredi

Plusieurs étudiants propalestiniens ont pris possession, dans un premier temps, du hall de l’Aula des Jeunes-Rives de l’Université de Neuchâtel, avant de se rabattre sur la Faculté des sciences.  Plusieurs étudiants propalestiniens ont pris possession, dans un premier temps, du hall de l’Aula des Jeunes-Rives de l’Université de Neuchâtel, avant de se rabattre sur la Faculté des sciences. 

À l'Université de Neuchâtel, le collectif étudiant pour la Palestine et le rectorat vont poursuivre le dialogue. À l’issue de discussions qui se sont tenues ce vendredi après-midi, une nouvelle rencontre est prévue entre les deux parties mercredi prochain. Le collectif, par la voix de l'une de ses membres, se dit heureux qu'il y ait un dialogue. 

D'ici là, et comme prévu initialement, le collectif est appelé à se retirer de la Faculté des sciences qu’il occupe actuellement en dehors des heures d’ouverture du bâtiment.

Le collectif pourra faire son retour mardi. À l’issue de la réunion de ce vendredi, le rectorat a transmis une proposition d’engagements qui précisent et complètent sa prise de position de mercredi.

Le rectorat a accepté que le collectif puisse rester jusqu’à 20h00 vendredi soir à la Faculté des sciences afin de tenir une assemblée. Si les étudiants ne libèrent pas les lieux comme convenu, le rectorat déposera une plainte pour violation de domicile.

L'occupation estudiantine à l'UniNE en soutien à la population de Gaza a débuté mercredi à la mi-journée. Les manifestants réclament notamment l’évaluation des collaborations futures et présentes de l'université avec des institutions israéliennes.

Le collectif a listé des revendications en six points à destination du rectorat. En réponse, ce dernier avait souligné qu'il n'existait pas de collaborations ni d'accords de collaboration avec Israël, comme c'est le cas avec de nombreux autres pays. Il rappelait que l'université observe une neutralité politique et se place du côté des droits humains. /ATS-sbm


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