Pour la première fois depuis sa remise à l’eau, « Le Neuchâtel » passera l’hiver au sec

Le bateau à vapeur emblématique de la société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat ...
Pour la première fois depuis sa remise à l’eau, « Le Neuchâtel » passera l’hiver au sec

Le bateau à vapeur emblématique de la société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat a été mis en cale sèche pour subir des travaux d’entretien et de rénovation

Mise en cale sèche du bateau à vapeur « Neuchâtel ». Mise en cale sèche du bateau à vapeur « Neuchâtel ».

Opération inédite et délicate mardi matin au chantier naval du Nid-du-Crô. Le bateau à vapeur « Neuchâtel » a été mis en cale sèche, une première depuis sa remise à l’eau il y a dix ans. Le fleuron de la société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat doit subir divers travaux d’entretien et de rénovation. Le directeur de LNM Navigation, Jean-Luc Rouiller, explique « qu’en premier lieu, et c’est une obligation légale, il faut contrôler la coque, son épaisseur et son étanchéité. Nous devons également refaire le pont avant qui a subi des infiltrations d’eau ».

Jean-Luc Rouiller, directeur de LNM Navigation:

La taille et la complexité du navire ont rendu l’opération délicate. Il était 7h30 quand une quinzaine d’employés du chantier naval se sont attelés à sortir le bateau à vapeur de l’eau, sous la gouvernance de Michel Meylan, responsable du chantier naval. « Tout se joue au centimètre. Il faut aussi faire attention qu’il n’y ait pas trop de vent ». Après plus de deux heures d’une lente sortie de l’eau, « Le Neuchâtel » est au sec et sans pépin. Mais cela s’est joué à quelques millimètres pour que le haut du bateau ne touche le plafond du hangar. « On a eu de la chance », lance Michel Meylan.

Reportage au chantier naval

Les travaux sur le bateau à vapeur « Neuchâtel » devraient durer deux à trois mois, si tout va bien.


« Un aimant pour la clientèle »

Après une décennie à écumer les eaux des trois lacs, « Le Neuchâtel » est devenu le bateau incontournable de la société. Le bilan est extrêmement positif, s’exclame Jean-Luc Rouiller. « Il apporte un plus indéniable à notre offre. Il faut savoir qu’il y a des clients qui ne viennent que pour « le vapeur », et parfois de loin. Et si d’aventure il est immobilisé pour un évènement, certains ne montent tout simplement pas à bord ».

Jean-Luc Rouiller

/jpp-mma


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