Le premier plan de mobilité scolaire du canton de Neuchâtel a été réalisé à Couvet. Il doit permettre d’identifier les points les plus dangereux pour les écoliers
Les abords du collège de Couvet sont surveillés afin de faciliter la venue des écoliers.
Pour un chemin vers l’école plus sûr. La Commune de Val-de-Travers a mandaté l’Association transports et environnement (ATE) pour réaliser un plan de mobilité scolaire, le tout premier du canton de Neuchâtel. Il s’agit d’identifier les lieux dangereux pour les écoliers entre leur domicile et l’école. Couvet a été choisi comme premier village par les autorités, puisque la problématique de sécurité sur le chemin des écoliers est connue depuis plusieurs années, « voire plusieurs décennies » selon le chef du dicastère de l’enseignement à Val-de-Travers, Christophe Calame.
Pour ses analyses qui ont été dévoilées juste avant les vacances d’été, l’ATE s’est basée sur le retour des parents, des enfants et des enseignants, mais aussi d’observations directement réalisées à Couvet. Un des constats déjà connu et repris dans l’étude, c’est celui des parents taxis qui véhiculent leurs enfants. Le village de Couvet, en pente et relativement étendu, contribue à cette situation. Une cinquantaine de points à améliorer ont été identifiés. « Il y a notamment le goulet d’étranglement qui mène de la Grand'Rue à la place des Collèges. C’est un endroit problématique, surtout en heure de pointe » relève Christophe Calame.
La route d'accès au collège de Couvet depuis la Grand'Rue pose problème en heure de pointe.
Tous les points sensibles ne pourront pas forcément être modifiés rapidement, mais une quinzaine d’entre eux pourront être pris en compte lors des travaux de réaménagement de la Grand’Rue. Les travaux prévus près de la gare aideront également.
Prochaine étude à Fleurier
Le chemin des écoliers est également étudié en ce moment par le TCS du côté de Fleurier, entre le secteur de la gare, le collège des huitièmes (B8), le collège jaune et celui de Longereuse. Ces analyses ont été proposées gratuitement par le Touring Club Suisse, et ne seront donc pas basées sur les mêmes constats. Mais le chef du dicastère de l’enseignement à Val-de-Travers est persuadé que la Commune pourra se baser sur ces deux retours afin de pouvoir ensuite analyser la situation dans les autres villages. « On va peut-être faire ce même travail à l’interne. L’idée serait simplement de déterminer une méthodologie globale » détaille Christophe Calame.
Et quant à savoir si toutes les mesures identifiées pourront toujours être modifiées pour protéger les écoliers, cela dépendra des finances communales. /swe
