Face à une potentielle pénurie énergétique, de nombreux Neuchâtelois songent à rallumer leur cheminée de salon. Mais ce n’est pas sans risque puisque ces foyers et autres poêles n’ont parfois pas été utilisés ni contrôlés ces dernières années. Il est alors fortement conseillé de faire entretenir son installation avant de la rallumer de sorte à éviter un incendie du conduit. Maître ramoneur au Locle, Adrien Steudler explique que la hausse des mandats est significative. Habituellement, il contrôle entre cinq et dix cheminées par année en vue d’une réhabilitation. A fin août, Adrien Steudler en est à plus de cent entre Le Locle, Les Brenets, Le Cerneux-Péquignot et La Chaux-du-Milieux.
Les risques d'un incendie du conduit de cheminée
Il s’agit généralement de Neuchâtelois qui souhaitent compléter leur chauffage hivernal par le bois dans l’éventualité où le gaz ou le mazout viendraient à manquer. Reste que cette démarche doit être préparée : une cheminée mal entretenue peut brutalement s’enflammer. Cela peut provenir de poussières ou de nids d’oiseau mais aussi en raison du goudron qui s’est formé dans le conduit et dont l’épaisseur peut augmenter de 15 à 20 fois en brûlant. Le risque est alors de voir éclater la cheminée ou alors de boucher le conduit et d’intoxiquer les habitants au monoxyde de carbone.
Les contrôles que le ramoneur va réaliser
En intervenant avant l’hiver, le ramoneur procède à son nettoyage : une opération certaines fois « salvatrice ». Adrien Steudler compare cela à une « assurance vie. Si vous êtes intoxiqué au monoxyde de carbone, vous ne passerez pas l’hiver ». /aju