Le budget 2022, son déficit de 854'000 francs et ses investissement réduits au strict nécessaire ont passé la rampe du Conseil général de Val-de-Ruz. La majorité a balayé des amendements socialistes et verts-vert’libéraux qui souhaitaient octroyer quelques deniers supplémentaires aux activités extrascolaires, à la culture et au sport
Il ne s’agit pas d’un budget d’austérité, mais plutôt de rigueur. C’est ainsi que le rapporteur de la commission de gestion et des finances de Val-de-Ruz a présenté les prévisions pour 2022, jeudi soir, lors de la séance du Conseil général.
Le budget, avec son déficit de 854'000 francs et ses investissements réduits au strict minimum, a été accepté par 31 voix pour et 9 abstentions.
Socialistes, Verts et Vert’libéraux ont tenté sans succès d’amender le rapport.
Le PS souhaitait diminuer de façon moins importante que prévu les subventions accordées aux sociétés culturelles, de loisirs et sportives. Suivant l’avis du Conseil communal, une courte majorité a rejeté ces demandes.
Idem pour les deux amendements des Verts. Les textes demandaient que les montants alloués aux activités extrascolaires soient maintenus pour les cycles 1 et 2. Le groupe Verts-Vert’libéral a estimé que la décision du Tribunal fédéral de ne pas faire participer financièrement les parents à ce type d’activités avait déjà eu des incidences importantes. Là encore, le non l’a emporté, de justesse.
La question des dépenses trop importantes est revenue sur la table lorsque les élus se sont penchés sur une demande de crédit de 170'000 francs pour le subventionnement de 10 cibles électroniques. Du matériel nécessaire pour offrir la possibilité aux militaires d’effectuer leurs tirs obligatoires à Val-de-Ruz. L’analyse des besoins a montré que seules 6 unités étaient indispensables. Comme la commune compte 5 sociétés de tir, l’exécutif a voulu se montrer équitable en offrant à chacune le subventionnement de 2 cibles. Le Conseil général a décidé de se montrer économe et de n’accorder le financement que pour le nombre minimum. Plusieurs groupes y ont vu l’opportunité d’inciter les sociétés régionales de tir au regroupement.
Les élus ont encore accepté un crédit de 950'000 francs pour l’assainissement de l’ancienne STEP de la Rincieure, polluée il y a bientôt 40 ans par le déversement accidentel de 100 litres de perchloréthylène. La Commune prendra à sa charge 25% du montant, le reste étant réparti à raison de 10% pour le canton et 65% pour l’entreprise présumée être à l’origine de la pollution. /cwi