La halte ferroviaire des Forges est en service depuis samedi. Elle dessert une zone appelée à se développer dans les prochaines années. Mais le projet d’écoquartier prévu sur l’ancienne scierie avance au ralenti
Prochain arrêt : La Chaux-de-Fonds- Les Forges. La voix des CFF a enrichi son répertoire d’une nouvelle station depuis ce mois de décembre. Fermée en 1995, la halte ferroviaire des Forges a repris du service depuis samedi.
Ville, Canton et Confédération se sont partagés le gâteau de l’investissement d’un montant total de 8,5 millions de francs. Les trains desservent désormais une fois par heure un quartier accueillant plus de 5'000 habitants et 2'000 emplois dans un rayon de 500 mètres. Qui plus est, les sites des anciens abattoirs et du futur pôle administratif cantonal dénommé « les Docks », sont à proximité directe. Les différents services de l’Etat devraient y être installés dès 2025, comme annoncé en février dernier.
Le projet d'écoquartier moins avancé
Si l'on a beaucoup parlé du développement au sud de cette nouvelle gare, celui de la partie nord est resté plus discret. Autrement dit, pratiquement rien n’a bougé. C’est précisément sur cette parcelle de l’ancienne scierie des Eplatures que doit être construit un écoquartier, comme l’a demandé le Conseil général il y a bientôt 4 ans lors du changement d’affectation de la zone.
« Le dossier avance très gentiment », reconnaît le conseiller communal Théo Huguenin-Elie. « Nous prévoyons tout de même le début de la valorisation du site durant cette législature, mais nous ne voulons pas trop amener de logements sur le marché à l’heure actuelle et renforcer le mouvement de vacance que connaît l’immobilier », explique le chef de l’urbanisme. Une crainte qu’avaient par ailleurs justement soulevée les groupes lors du débat en plénum.
Un investisseur intéressé
Théo Huguenin-Elie note toutefois qu’un investisseur de la région est intéressé et que les discussions concernant l’élaboration d’un plan de quartier sont en cours. La priorité devrait être donnée à une construction des premiers bâtiments dans le périmètre direct de la gare, sur cette parcelle qui borde à l'autre extrémité le boulevard des Eplatures et la rue du Locle.
Un autre élément indispensable à réaliser pour aller de l’avant : l’enfouissement de la ligne à haute tension de Groupe E qui traverse la parcelle. Les travaux qui auraient dû avoir lieu cette année sont repoussés. /lre