Le 28 novembre prochain, les Suisses se rendront aux urnes et voteront, pour la deuxième fois, sur la loi Covid-19. Baptiste Hurni, conseiller national socialiste, croisait le fer avec Werner Boxler, coprésident des Amis de la Constitution
La population suisse se prononcera sur trois objets de votation le 28 novembre prochain. Parmi eux, la loi Covid-19. Combattue par référendum en juin 2021, la version initiale de cette loi fédérale urgente a été acceptée par 60,2% des votants. Depuis son entrée en vigueur, la loi Covid-19 a été modifiée et adaptée plusieurs fois à la situation sanitaire. Des modifications qui font l’objet d’un nouveau référendum. C’est pour cette raison que nous votons une deuxième fois sur le sujet.
Les opposants à la loi Covid-19 dénoncent l’utilisation du certificat Covid, jugé discriminatoire et qui divise notre société. Le traçage des contacts est également pointé du doigt car il conduirait à une surveillance gouvernementale de l’ensemble de la population. Pour les partisans, le certificat Covid ne conduit pas à une obligation de vaccination. Il permet également un certain retour à une vie normale. La protection des données, elle, est garantie en matière de traçage. La loi est vue comme démocratique, car adoptée par le Parlement fédéral.
Nos invités :
- Pour le oui, le conseiller national socialiste Baptiste Hurni.
- Pour le non, le coprésident des Amis de la Contitution Werner Boxler
RTN a ouvert le débat ce lundi 8 novembre :
Parmi les autres objets soumis au vote figure l’initiative sur les soins infirmiers. RTN a ouvert le débat le 1er novembre.
Lundi prochain, deux invités débattront de l’initiative « désignation des juges fédéraux par tirage au sort » entre 7h30 et 8h00. /ara