Le Conseil général de La Chaux-de-Fonds a donné son accord à un crédit de plus de 5 millions de francs. La somme servira à la deuxième phase de la réhabilitation des anciens abattoirs. Le site officiera comme centre de congrès
Il y aura bien une centrale photovoltaïque sur le toit d’une partie des anciens abattoirs de La Chaux-de-Fonds. Ceux-ci auront droit à un sérieux lifting. Le Conseil général a donné son aval mercredi soir à un crédit de 5,520 millions de francs pour la deuxième phase de réhabilitation du site. D’ici la fin de l’été 2023, la Métropole horlogère aura son centre de congrès polyvalent, alternatif et de haute valeur patrimoniale, s’est plu à rappeler le conseiller communal en charge de l’urbanisme.
Si tous les groupes politiques ont salué la qualité du rapport, tout n’a pourtant pas été simple. Le PLR a déposé un amendement, finalement refusé, qui demandait l’abandon du volet photovoltaïque du projet, une centrale à 490'000 francs. « La centrale ne remplit pas ses promesses d’efficience et de rentabilité », a expliqué le rapporteur du groupe, ajoutant que « la vocation d’une collectivité publique n’est pas de créer de l’énergie. Il faut laisser ça aux spécialistes », a-t-il conclu.
Le Conseil communal a rappelé qu’en la matière, le législatif lui avait donné une ligne de conduite qu’il approuve et entend tenir, à savoir la construction de centrales photovoltaïques là où c’est possible, même quand le rendement est moindre. Et le chef de l’urbanisme de compléter que l’installation prévue aux abattoirs n’est pas anecdotique, elle correspond à la consommation annuelle d’électricité de 48 ménages, a-t-il rappelé. Il s’est engagé à proposer prioritairement la toiture concernée à la coopérative solaire neuchâteloise Coopsol. Yves Strub, le rapporteur du groupe PLR en a bien pris note :
Au cours de sa séance, le Conseil communal a dû répondre à une interpellation urgente du groupe PLR. Un texte qui venait soutenir la motion populaire pour une économie circulaire engagée et la prise en compte des acteurs et actrices économiques de la ville. Inscrite à l’ordre du jour, cette motion n’a pas pu être traitée faute de temps. Les deux textes en question interrogeaient l’exécutif sur l’attribution du mandat concernant l’identité visuelle du Muzoo à une entreprise de communication yverdonnoise, plutôt que chaux-de-fonnière. Le président Théo Bregnard a reconnu une erreur :
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