Les échanges ont été fournis et les discussions animées. Mais au bout du compte, le Conseil général de La Chaux-de-Fonds a accepté mardi soir la piétonnisation de la place du Marché
La Chaux-de-Fonds aura sa zone piétonne. C’est en tous cas le souhaite de la majorité du Conseil général. Il a dit oui mardi soir, à différents crédits pour bannir les voitures de la place du Marché et de ses alentours.
Les discussions ont été longues et le débat fourni. D’entrée de jeu, le groupe PLR a annoncé qu’il n’accepterait pas l’entrée en matière. Non pas que les libéraux-radicaux soient contre un espace réservé aux piétons. C’est plutôt cette période consultation prévue après l’acceptation des crédits pour un total de près de 5 millions de francs qui a fait grincer les dents de la droite.
Le Conseil communal a tenté de rassurer en expliquant qu’il s’agissait avec ce crédit de poser un cadre au sien duquel les propositions des différents acteurs de la place du Marché pourraient trouver leur place.
Finalement, par 21 voix pour, 16 contre et une abstention, le Conseil général a accepté l’entrer en matière.
Toujours combatif, le PLR a alors déposé un amendement demandant que le crédit d’engagement soit remplacé par un crédit d’étude. Là encore, la proposition a été rejetée.
Par contre, la modification émanant du groupe POP, à savoir la création d’une commission temporaire chargée d’examiner, de proposer et de valider les différents points du projet, a reçu le soutien et du Conseil communal et du Conseil général.
Le rapport amendé a finalement été approuvé par 24 voix, 9 oppositions et deux abstentions.
Exécutif et législatif s’attendent au lancement d’un référendum, mais il ne devrait pas émaner des groupes politiques actuellement représenté dans l’hémicycle.
Nettement moins polémique, le crédit de 11,5 millions de francs pour la réhabilitation globale de la piscine des Mélèzes a obtenu l’aval de toute l’assemblée moins une abstention.
Cette séance du législatif communal a été l’occasion de prendre congé de Sylvia Morel et de Marc Arlettaz. Les deux conseillers communaux ne se représentent pas pour une nouvelle législature. /cwi