Les 65 ans et plus ont été soumis à des recommandations strictes ces dernières semaines face au coronavirus. Bilan du semi-confinement des seniors avec le directeur de Pro Senectute Arc jurassien et le témoignage d'une nonagénaire
Comment les aînés ont-ils vécu le semi-confinement? Les 65 ans et plus ont été considérés dès le début de la pandémie de coronavirus comme des personnes sensiblement à risque. La semaine dernière, le Conseil fédéral les a invité à reprendre leur vie sociale, retourner faire leurs courses ou se balader, tout en respectant les consignes sanitaires.
Nécessité de garder le lien
Pro Senectute Arc jurassien a ainsi joué un rôle important dans l'accompagnement des seniors de la région ces dernières semaines. La Fondation a dû adapter ses activités. « On a maintenu le lien par téléphone, organisé des courses et vérifié que les consignes étaient bien comprises et appliquées », explique François Dubois, directeur de Pro Senectute Arc jurassien.
« Le besoin des seniors le plus fondamental est maintenant de reprendre une vie normale », ajoute-t-il, alertant sur l’impact moral du semi-confinement. Les conséquences sur les personnes âgées « commencent à être inquiétantes », selon François Dubois.
François Dubois, directeur de Pro Senectute Arc jurassien : « C’est comme si on avait oublié que les 65 ans et plus représentent une aide extraordinaire pour la société »
Témoignage d’une nonagénaire
Ces dernières semaines ont été « assez pénibles » pour la nonagénaire Thérèse Müller, habitante du Landeron. Ecoutez le témoignage de la Neuchâteloise ci-dessous. /mmi