Le Covid-19 inspire aussi les malfrats : l’Institut de lutte contre la criminalité économique de la HE-Arc Gestion Neuchâtel Berne Jura a mis en ligne un site internet qui permet de recenser, à l’échelon national, les cas de fraude et d’abus économiques liés à la pandémie.
Les témoins ou victimes de tels actes sont invités à communiquer anonymement la situation sur la plateforme « coronafraud.ch ». En adaptant leurs modes opératoires aux circonstances actuelles ou en développant des nouvelles techniques, les criminels parviennent à berner leurs victimes : cybercriminalité, fausse vente de masques ou vente de faux masques, collecte de fonds fictive, toutes les méthodes sont bonnes. Professeur-assistant à la HEG, Olivier Baudet-Labrecque fournit quelques exemples parlants.
Les exemples de fraude
Contrairement aux arnaques traditionnelles qui utilisent l’appât du gain pour attirer les victimes, les fraudes liées au coronavirus misent sur la crainte de la population de tomber gravement malade. La démarche est nouvelle.
La crainte de la population
Les fraudes liées au Covid-19 peuvent aussi impacter les hôpitaux via la cybercriminalité. Elles sont d’autant plus dramatiques qu’elles peuvent paralyser le fonctionnement d’institutions déjà sous tension. Le personnel soignant à d’autres priorités que de s’occuper de la cybersécurité de ses infrastructures.
Les hôpitaux aussi concernés
La HEG récolte ses données de fraudes liées au Covid-19 à des fins statistiques. Elle va aussi les transmettre aux autorités compétentes qui pourraient en faire usage par exemple pour mener une campagne de prévention. /mne