Le Conseil général de Val-de-Travers a accepté lundi soir un budget déficitaire de presque 3 millions de francs. Par 30 oui, 4 non et une abstention, le législatif a approuvé la copie du Conseil communal.
Parmi les groupes, seuls les Verts se sont opposés. Les écologistes se sont inquiétés des mauvais résultats financiers à répétition de la Commune ces dernières années.
Les autres partis ont accepté le budget généralement sans grand enthousiasme. Le PLR notamment s’est dit « très inquiet » de la situation financière de la Commune.
Rendre la commune attractive
Val-de-Travers puise aujourd’hui dans ses réserves. Elle en a tiré 600'000 francs pour atténuer le déficit de ce budget. Les autorités espèrent que ces difficultés sont conjoncturelles. Elles ne souhaitent pas recourir à des coupes trop importantes.
La stratégie adoptée par le Conseil communal est celle de l’attractivité. Il souhaite amener des contribuables à Val-de-Travers pour renflouer les caisses. La commune doit pour cela proposer les meilleures conditions d’accueil possibles.
Nouvelle taxe
Le Conseil général a dû malgré tout consentir à l’introduction d’une nouvelle taxe proposée par l’exécutif. Ils ont adopté un impôt foncier de 1,6‰ de la valeur cadastrale. « Cela correspond à une hausse d’un franc soixante pour un loyer de mille francs», rassure le conseiller communal en charge des finances Frédéric Mairy.
Après une vive opposition de l’UDC et d’une partie du PLR, la taxe est acceptée. L’argument de la santé des finances communales fait mouche. Sans cet impôt, Val-de-Travers perdrait presque un million supplémentaire par an. /pha