Le Canton de Neuchâtel répond aux critiques formulées à son encontre concernant le centre d'accueil pour requérants d'asile de Tête de Ran. Il se dit surpris et parle de désinformation
Le Canton réagit face aux critiques émises à l'encontre du centre d'accueil destiné aux requérants d'asile à Tête de Ran. (Photo d'archives).
Le Conseil d’Etat neuchâtelois se dit surpris par le courrier qu’il a reçu à propos du centre de premier accueil pour requérants d’asile de Tête de Ran. Il parle de désinformation. La lettre signée par plusieurs personnes et associations pointait du doigt les moyens de transports insuffisants, des locaux inadaptés et le manque de couverture wifi.
Le Canton estime qu’on peut raisonnablement admettre que le centre offre des conditions d’hébergement dignes et respectueuses, considérant qu’avant d’être un centre d’accueil, le bâtiment fonctionnait comme établissement hôtelier d’une centaine de lits.
Le Conseil d’Etat ajoute que l’équipe de collaborateurs mise en place par le Service des migrations et le réseau de bénévoles avec lequel il collabore étroitement permettent des échanges avec la société et différentes activités sur le site : cours de français, animations culturelles, sportives ou sociales, travaux d’occupation ou d’utilité publique.
Au chapitre des transports, le Canton précise que le nombre de navettes entre le centre et la gare des Hauts-Geneveys a été augmenté lorsque le nombre des résidents a été plus important. En cas de besoin, elles sont doublées. Les requérants hébergés à Tête de Ran sont en outre au bénéfice d’un abonnement leur permettant de se déplacer en transports publics sur l’ensemble du territoire cantonal.
Enfin, l’installation d’une deuxième antenne wifi a été requise au mois de janvier. Les travaux interviendront prochainement. /comm-cwi
