L’annonce en a surpris plus d’un vendredi matin. Chantal Brunner démissionne de son poste de conseillère communale à Val-de-Travers, avec effet au 28 février. L’élue PLR en charge du dicastère de la jeunesse et de l’enseignement souhaite saisir une opportunité qui lui permet de renouer avec son activité d’avocate ; une opportunité qui s’est présentée au mois d’octobre. Chantal Brunner quittera ainsi ses fonctions quelques mois seulement après avoir été réélue pour un second mandat, lors des élections communales du 5 juin. Elle était entrée à l’exécutif en juillet 2012 et était la seule femme qui siégeait au Conseil communal.
Au bilan de ses activités, la Commune de Val-de-Travers retient la création du Cercle scolaire regroupant Val-de-Travers, les Verrières et La Côte-aux-Fées, l’augmentation du nombre de places d’accueil dans le domaine pré et parascolaire ou encore le développement de l’hébergement au Centre sportif régional.
Le Conseil général sera convoqué le 23 janvier pour repourvoir le siège laissé vacant par la démissionnaire.
Succession : tous les scénarios restent possibles
La question est désormais de savoir qui la remplacera. Du côté du PLR, tout reste ouvert pour le moment, selon le président du groupe au Conseil général Quentin di Meo, l’annonce étant toute fraîche. Le parti va devoir trouver des candidatures au sein de ses rangs, mais la tâche ne s’annonce pas forcément facile. Parmi les mieux élus le 5 juin figure notamment Quentin di Meo lui-même, 5e sur la liste, qui ne se portera pas candidat. Il se juge trop jeune du haut de ses 23 ans et encore trop peu expérimenté pour le poste.
Le PLR compte aussi plusieurs entrepreneurs, à l’image de Pierre-Alain Wyss, 3e sur la liste, et d’agriculteurs, a priori peu enclins à quitter leur profession pour un poste de conseiller communal. Il va donc falloir pousser les recherches pour trouver des candidats.
L’UDC pourrait en profiter. Le parti avait déjà tenté une incursion à l’exécutif lors des dernières élections. Selon le président du groupe UDC, Niels Rosselet-Christ, il est trop tôt pour esquisser un scénario. Il attend de voir ce qui ressortira des contacts qui seront pris avec le PLR, et même avec la gauche, avant de décider si oui ou non l’UDC proposera un candidat.
Quant au PS, de l’avis du président de groupe Gabriel Cimenti, il ne devrait a priori pas présenter de candidat. Le parti attend tout de même de voir ceux qui sortiront des autres rangs avant de se prononcer définitivement. /sbe