Val-de-Travers a une nouvelle fois dû mettre la main au porte-monnaie pour le restaurant du centre sportif de Couvet, la Fourchette. Le législatif a accepté lundi soir un crédit de près de 56'000 francs. Le montant doit permettre de combler le dernier exercice comptable de ce restaurant aujourd’hui fermé.
Tous les groupes politiques, sauf l’UDC, ont accepté de délier une dernière fois les cordons de la bourse. En 2015, la commune avait déjà investi un montant de 50'000 francs en faveur de la Fourchette. Aujourd’hui, le restaurant a été fermé, et remplacé par une cafétéria et un service de livraison de repas sur réservation. Une situation qui semble convenir à l’exécutif, qui indique dans son rapport que les retours sont positifs. Le dernier crédit voté lundi soir doit permettre de rembourser les heures supplémentaires réalisées par la dernière gérante.
Depuis le départ du dernier tenancier indépendant en 2007, la commune a investi près de 900'000 francs pour tenter de maintenir, en vain, ce restaurant à flot.
Bientôt de gros travaux à la piscine
L’exécutif a par ailleurs répondu à une question du groupe socialiste quant à l’avenir de la piscine des Combes, à Boveresse. Le conseil communal a indiqué que de gros travaux devront prochainement être réalisés. Le législatif sera appelé à se prononcer. Dans tous les cas, il faudra changer le fond des bassins et les installations de traitement de l’eau. La note devrait dépasser le million de francs. Les premiers travaux ne démarreront pas avant l’hiver 2017, voire 2018. Le conseiller communal Christian Mermet a expliqué que le message qu'il a transmis au législatif répondait à une double inquiétude : la rénovation des infrastructures et un éventuel déplacement de la piscine à Couvet, projet aujourd'hui abandonné (entretien à écouter depuis la version classique du site web).
Feu vert à la Binrée
Lors de cette même séance, le législatif vallonnier a également accepté une dépense de 811'000 francs pour l’acquisition d’une parcelle à la Binrée, au sud du quartier des Sugits, à Fleurier. La commune compte revendre le terrain au prix de 180.- le mètre carré pour la construction de villas. La zone est affectée en faible densité. Entre 30 et 61 logements pourraient voir le jour. Du coup, une étude sur la mobilité est menée pour la mise en zone 30 km/h du village. La réflexion est étendue aux autres localités vallonnières. /aju