Crépis de la tête aux pieds, Julien et Pauline aiment ça

La pluie, la boue et un terrain glissant : autant d’ingrédients qui n’ont pas empêché Pauline ...
Crépis de la tête aux pieds, Julien et Pauline aiment ça

La pluie, la boue et un terrain glissant : autant d’ingrédients qui n’ont pas empêché Pauline Roy et Julien Vuilliomenet, le local du jour, d’enlever la première étape de la Raiffeisen Trans VTT mercredi à Fenin.

Boueux, mais heureux d'avoir gagné. (Photo : B. Pfaff) Boueux, mais heureux d'avoir gagné. (Photo : B. Pfaff)

Il faisait un temps à ne pas mettre un cycliste dehors. Et pourtant, les vététistes n’en avaient cure mercredi soir à Fenin lors de la première étape de la Raiffeisen Trans VTT.

Sous la pluie et sur un terrain très gras, plusieurs centaines de coureurs se sont lancés à l’assaut d’une boucle de 19 kilomètres tracée au cœur du Val-de-Ruz.

En tête du peloton, Julien Vuilliomenet était sans doute l’homme qui connaissait le mieux le terrain. Le vététiste de Savagnier en a profité pour imposer sa loi : « Je ne pense pas que c’est ce qui m’a permis de faire la différence. Les deux coureurs derrière moi étaient très très proches. Je crois surtout qu’il fallait être à la hauteur physiquement. » Julien Vuilliomenet ne néglige toutefois pas que sa parfaite connaissance du terrain lui a peut-être permis de grappiller quelques secondes par-ci par-là : « C’est clair que cela aide de connaître où le parcours monte et comment faire la différence en descente. »

Julien Vuilliomenet : « La descente de Savagnier, je la connais par cœur. »

Julien Vuilliomenet a distancé ses deux dauphins, respectivement les Français Alexis Vivot et Maxime Mainier de 7 et 28 secondes.


Déjà lauréate du classement général féminin à quatre reprises, Pauline Roy est bien partie pour inscrire à nouveau son nom au palmarès. La Chaux-de-Fonnière a déjà creusé un écart conséquent de 1’21’’ sur sa dauphine, la Boudrysanne Tess De Almeida. Elle a su aussi éviter les pièges d’un parcours très glissant : « C’est vrai qu’il peut y avoir un peu plus facilement des pièges. Il y a beaucoup de boue et on ne voit pas forcément tous les cailloux. » Un parcours glissant et salissant donc : « Oui on aime ça, mais il me faudra certainement beaucoup de temps pour me laver », raconte hilare Pauline Roy, crépie de boue de la tête au pied.  

Pauline Roy : « C’est important de piloter assez propre. »

Pauline Roy et Julien Vuilliomenet ont d’ores et déjà confirmé qu’ils seront présents lors de la 2e étape, mercredi prochain à Gorgier, pour défendre leur tunique jaune. /mne 


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