Débat animé autour de la vente de Cité-Joie

Le seul rapport à l’ordre du jour de la session du Conseil général de Neuchâtel a suscité de ...
Débat animé autour de la vente de Cité-Joie

Conseil général Neuchâtel Thomas Facchinetti a eu fort à faire pour défendre le point de vue du Conseil communal sur la vente de Cité-Joie lundi soir. (Photo d'archives).

Le seul rapport à l’ordre du jour de la session du Conseil général de Neuchâtel a suscité de vives discussions lundi soir. De nombreuses voix se sont élevées contre la volonté du Conseil communal de vendre le domaine de Cité-Joie à Haute-Nendaz, qui a accueilli de nombreux élèves neuchâtelois dans le cadre de camps de ski. L’exécutif demandait l’autorisation de se défaire du site pour un montant de 2,4 millions de francs. C’est le groupe Raffles Education Corporation, basé à Singapour et actif dans le secteur de l’éducation privée, qui en aurait fait l’acquisition.

La fronde contre ce projet est tout d’abord venue du groupe PopVertsSol. Selon ses membres, une telle vente reviendrait à dilapider un patrimoine à grande valeur sentimentale pour les Neuchâtelois et à renoncer à un terrain basé dans une station hautement prisée. Le groupe PopVertsSol s’est aussi insurgé contre le prix de vente, jugé trop faible, ainsi que sur le manque d’investissements dans l’entretien des lieux au fil des années. Au final, les élus ont qualifié la transaction de « mauvaise affaire ».

Quelques membres du groupe PLR se sont ralliés à titre personnel à ces arguments, contre la position de leur groupe.

 

Un domaine devenu inutile aux yeux du Conseil communal

Le conseiller communal en charge des sports a tenté de défendre le rapport. Pour Thomas Facchinetti, ce domaine n’est plus utilisé par les Neuchâtelois depuis que la gestion des camps de ski se fait sur le plan cantonal. Il faudrait également investir 500'000 francs dans des travaux de réfections.  Le fruit de cette vente aurait par ailleurs servi à financer des infrastructures sportives encore à définir à Neuchâtel. Quant au prix de vente, il pouvait difficilement être plus élevé, selon le conseiller communal, étant donné que le terrain comporte certaines restrictions, notamment en termes de surfaces constructibles.

Ces arguments n’ont toutefois pas convaincu le Conseil général. Celui-ci a voté pour la création d’une commission qui sera chargée de revoir le projet.

 

Les effets néfastes du Wi-Fi en question

Lundi soir, le Conseil général a également ouvert le débat sur les éventuels effets néfastes du Wi-Fi en Ville de Neuchâtel. Pour le groupe PLR, les pathologies liées aux ondes électromagnétiques sont plus importantes que l’on pense. Ses membres ont ainsi interpellé le Conseil communal à ce sujet. Celui-ci a répondu s’appuyer sur les données fournies par l’Organisation mondiale de la santé, qui ne confirme pas les liens entre certains symptômes et ce type d’ondes, ajoutant toutefois que la Ville de Neuchâtel respecte les normes en vigueur dans le cadre de sa politique de développement du Wi-Fi sur son territoire. /sbe


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