Didier Burkhalter a reçu le doctorat honoris causa de l’Université de Neuchâtel, lors du Dies academicus qui s’est tenu samedi à l’Aula des Jeunes-Rives.
Le président de la Confédération a été honoré par la rectrice Martine Rahier, qui lui a remis le titre sur proposition des Facultés de droit et des sciences économiques.
Trois autres personnalités ont aussi reçu ce doctorat : Margarethe Rosa Billlerbeck, Thomas Björn Zeltner et Yuko Harayama.
Vivre ensemble
Ce Dies academicus, 68e du nom, était placé sous le thème Vivre ensemble. Plusieurs orateurs se sont succédés à la tribune.
La rectrice Martine Rahier a insisté sur la nécessité de collaboration à tous les niveaux pour faire avancer les nouvelles idées, pour promouvoir l’innovation. Elle a utilisé le symbole de la fourchette, qui a mis des siècles à se développer et qui permet maintenant de vivre ensemble.
Pour le nouveau président du Conseil de l’Université, Antoine Grandjean - qui succède à Dick Marty -, il faut combattre ceux qu’ils qualifient d’«unisceptiques». Il a aussi appelé à sortir du pessimisme politique qui ronge le canton.
Autonomisation en route
La conseillère d’Etat Monika Maire-Hefti a de son côté regretté la fermeture de la Faculté de théologie, inéluctable, programmée pour l’été prochain. La cheffe de la formation et de la famille a ensuite évoqué la nouvelle loi sur l’Université en préparation. Elle se réjouit du virage qu’elle va donner à l’alma mater, qui deviendra plus autonome.
Monika Maire-Hefti a parlé de partenariat : l’Etat conservera la gouvernance au niveau des objectifs, mais l’Université aura les mains libres pour la conduite opérationnelle. La conseillère d’Etat a aussi annoncé que le Conseil de l’Université aura davantage de compétences au niveau de la surveillance. /fpa