Après la députation neuchâteloise à Berne, c'est au tour du Grand Conseil de s'inquiéter de l'avancée du projet de mobilité du canton de Neuchâtel. Mercredi, les groupes socialiste et vert'libéral ont exprimé leur crainte que le dossier ne soit pas rendu dans les temps à la Confédération.
Ce projet de mobilité a pris beaucoup de retard, notamment en raison de la dissolution de la société TransRUN, de l'élection de nouvelles autorités cantonales et des problèmes de santé du conseiller d'Etat Yvan Perrin. Mais le gouvernement va tout faire pour respecter les délais, soutient le ministre Laurent Kurth. Pendant l'été, les différents partenaires vont examiner les variantes possibles en fonction de leur faisabilité et leur coût. Une direction claire devrait être prise fin août-début septembre.
Si le projet de mobilité n'est pas rendu en octobre ou en novembre, selon la variante choisie, le canton pourrait passer à côté des subventions accordées par la Confédération pour les projets d’agglomération 2025 à 2030. /mvr