Jean-Noël Duc, directeur général, et Manuela Surdez, présidente de la BCN, à l'heure des comptes.
Un million de francs : c’est le montant que la Banque cantonale neuchâtelose devra, selon ses estimations, dépenser notamment en frais de recherche et d’avocats, pour satisfaire au programme américain de régularisation fiscale. Un programme que la plupart des banques cantonales ont décidé de rejoindre.
La question : la BCN devra-t-elle payer des amendes pour d’éventuels avoirs non-déclarés ? Ce sera le cas si la banque ne parvient pas à prouver que tous les avoirs de ses clients concernés par le programme ont bien été déclarés. Les recherches de documents étant presque terminées, les dirigeants de l’établissement se sont montrés optimistes à l’heure du traditionnel bilan annuel.
La BCN a cependant refusé de divulger le nombre de ses détenteurs de comptes qui font l'objet d'une enquête, mais selon le directeur général Jean-Noël Duc, ils sont bien moins d'un millier. La banque devrait livrer des chiffres en juin.
La BCN a poursuivi sa progression en 2013, dans un contexte de resserrement des marges. Le bénéfice net s’inscrit à 30,9 millions de francs, en progression de 5,9%. /vco
