Un outil pour lutter contre les préjugés

L’égalité entre femmes et hommes est souvent malmenée dans le monde du travail. Un nouvel outil ...
Un outil pour lutter contre les préjugés

Une des caricatures présentes sur le site Pro-Egalité.ch (image : pro-egalite.ch) Une des caricatures présentes sur le site Pro-Egalité.ch (image : pro-egalite.ch)

L’égalité entre femmes et hommes est souvent malmenée dans le monde du travail.

Un nouvel outil vient d’être lancé pour tenter de remédier à cette situation. Le site Internet Pro-Egalité a été présenté vendredi matin dans le canton de Vaud. Il a été développé par l’Institut de hautes études en administration publique, l’IDHEAP et l’Université de Lausanne. A l’origine de ce projet : le Bureau fédéral de l’égalité avec le soutien de ses homologues cantonaux romands, dont le Bureau neuchâtelois de l'égalité.

 

Bon pour les employés et les entreprises

Pro-Egalité se décline en deux volets : l’un tout public et l’autre destiné aux entreprises. Facultatif, il se veut un outil de sensibilisation avant tout. Selon les porteurs du projet, l’égalité femmes-hommes n’est pas uniquement un gage de bonne volonté. Elle permet aux entreprises d’améliorer l’efficience en instaurant une meilleure ambiance de travail. Les sociétés soucieuses d’égalité entre les sexes jouissent également d’une bonne image, selon les initiateurs de Pro-égalité.

 

Surtout les femmes mais aussi les hommes

L’outil a été développé à la suite d’entretiens menés dans des collectivités publiques. Ces discussions ont permis de se rendre compte que les comportements à problème ont la vie dure. Par exemple, un certain nombre de femmes nous ont dit qu’elles avaient l’impression durant les séances de travail que la parole était accordée plus facilement aux hommes, indique Noémie Martin, cheffe de projet et collaboratrice scientifique à l’IDHEAP.

Les principales victimes des préjugés sont les femmes. Le sexe dit fort n’est toutefois pas en reste : Certains hommes nous ont raconté que le fait de demander une baisse du temps de travail à l’arrivée d’un enfant était perçu comme quelque chose qui nuisait à leur virilité ou à leur carrière, affirme Noémie Martin. /fra


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