Le logiciel anti-plagiat séduit plutôt les professeurs

Au printemps 2012, l’Université de Neuchâtel se dotait d’un logiciel pour lutter plus activement ...
Le logiciel anti-plagiat séduit plutôt les professeurs

Université de Neuchâtel, université L'Université de Neuchâtel.

Au printemps 2012, l’Université de Neuchâtel se dotait d’un logiciel pour lutter plus activement contre le plagiat. Aujourd’hui, les statistiques, qui portent sur une période d’un peu moins d’une année, montrent que certains professeurs l’utilisent abondamment, tandis que d’autres n’y recourent pas du tout. Il apparaît aussi que très peu d’étudiants emploient ce système avant de soumettre leurs travaux à leurs professeurs, selon le vice-recteur Pascal Mahon.   

Entre le mois d’août 2012 et le début de l’été de cette année, le logiciel a enregistré un peu moins de 900 connexions. Certains professeurs l’utilisent non seulement pour corriger les travaux de leurs étudiants, mais aussi pour contrôler que leurs propres travaux ne contiennent pas de phrases plagiées. Le contexte actuel a installé un sentiment de crainte autour de cette problématique ; un professeur de l’Université de Neuchâtel étant actuellement sous le coup d’une accusation de plagiat.

 

Fonctionnement du logiciel

Quant au logiciel lui-même, les professeurs qui l’emploient le jugent efficace, selon Pascal Mahon. Le système fonctionne de la façon suivante : l’utilisateur soumet les travaux à vérifier au logiciel qui balaie le texte, puis le compare aux documents existant sur Internet et dans la base de données du logiciel notamment. Le système décèle alors les phrases qui se trouvent déjà dans d’autres textes et précise si celles-ci sont complètement ou seulement partiellement identiques dans le document comparé.

Une fois ces résultats obtenus, l’utilisateur a encore un important travail d’interprétation à fournir. Il doit déterminer si les phrases mises en évidence plagient réellement un contenu déjà existant ou si elles ont été citées correctement. Les professeurs l’utilisent donc lorsqu’ils ont un soupçon sur un travail plutôt que de façon systématique.

 

Nouveau règlement en vue pour les professeurs

Par ailleurs, le rectorat de l’Université de Neuchâtel planche actuellement sur un règlement destiné aux professeurs, qui vise à définir les bons et les mauvais comportements scientifiques, au-delà de la thématique du plagiat. Jusqu’à présent, il n'existe qu'un seul règlement destiné aux étudiants. /sbe


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