La prise en compte à l’unanimité du rapport d’information sur le programme de législature 2012-2016 est presque passée inaperçue lundi soir au Conseil général de La Chaux-de-Fonds.
C’est à nouveau l’affaire Legrix qui a occupé les esprits. Le Conseil communal a profité du dépôt d’une motion urgente du groupe UDC demandant le lancement d’une enquête administrative pour présenter ses arguments. L’exécutif a demandé un avis de droit à Philippe Schweizer, avocat et Docteur en droit. Après une analyse en une dizaine de pages, l’expert parvient à la conclusion qu’aucun reproche juridique ne peut être adressé au Conseil communal quant à la méthode adoptée et à la décision prise à l’encontre de M. Legrix.
Le Conseil d’Etat a également réagi par courrier à l’affaire qui secoue la Métropole horlogère. Le gouvernement cantonal estime que rien ne justifierait une intervention de sa part dans ce dossier.
A noter que la motion UDC a été refusée par 29 voix contre 5.
Concernant le recours de Jean-Charles Legrix et son éventuel effet suspensif, le Conseil communal attend la décision de la Cour de droit public.
Le conseiller communal privé de son dicastère, de son côté, espère toujours récupérer rapidement ses dossiers mais n’a pas souhaité s’exprimer. Il attend également l’avis de la Cour. /mwi