La réalisation du quartier Le Corbusier passe la deuxième vitesse. L’ilot B du nouveau quartier de La Chaux-de-Fonds est à l’enquête publique depuis la semaine passée. La Ville et les partenaires du projet espèrent obtenir un permis de construire pour le mois d’août. Les travaux de terrassement pourraient ensuite immédiatement commencer. Le chantier devrait durer deux à trois ans.
Une séance d’information publique est prévue la semaine prochaine, jeudi à 18h à la Maison du peuple, afin de présenter le projet dans les détails.
Une mixité en continuité avec celle de la ville
L’ilot B du quartier Le Corbusier sera constitué de quatre immeubles, dont deux locatifs, comprenant des appartements protégés, des propriétés par étage et des logements de coopératives d’habitation. Au total, 69 appartements seront créés. Une crèche est aussi prévue, ainsi qu'un parking souterrain commun aux quatre immeubles. L’ORIF, l’Office de l’intégration et de la formation professionnelle, et Alfaset seront locataires d’un troisième immeuble. L’Office neuchâtelois de l’AI sera présent dans le quatrième.
Le projet de cet ilot, situé à côté de celui du futur Hôtel judiciaire, a été conçu de manière à faire écho à l’architecture générale de La Chaux-de-Fonds. Des immeubles épurés, illuminés de nombreuses fenêtres, ont été imaginés.
Chaque appartement aura sa spécificité dans son agencement.
Le quartier Le Corbusier est reconnu comme quartier pilote par la Confédération. C'est un label de qualité pour le projet élaboré dans un aspect de développement durable.
Quatre autres ilots à imaginer
Le projet complet du quartier Le Corbusier comprend encore quatre autres ilots qui appartiennent pour l’heure aux CFF. L’un deux pourrait éventuellement accueillir des logements plus luxueux que ceux de l’ilot B. Au total, le quartier va s’étendre sur près de 49'000 mètres carrés de surface au sol (700 mètres de long sur 70 de large). Un fait exceptionnel qui permet à la ville de se densifier à l’intérieur même de ses murs sans en changer les qualités, s’enthousiasme l’architecte communal Denis Clerc. /aes