Après 12 ans d’activités, le pôle de recherche national Survie des plantes arrive à la fin de son mandat le premier avril. L’Université de Neuchâtel assure la coordination de ce pôle, doté de 74 millions de francs, depuis 2001. Environ 170 scientifiques ont apporté leur contribution dans ce cadre et près de 1000 articles ont été publiés.
Tout ne s’arrête pas ce printemps. Des bourses ont été attribuées pour poursuivre les recherches en cours. Les postes créés dans le cadre du pôle devraient être conservés à Neuchâtel. L’Université de Neuchâtel pourrait aussi accueillir un centre d’excellence en écologie chimique qui serait mis à disposition des chercheurs de toute la Suisse. Ce domaine s’intéresse au rôle des substances chimiques dans les interactions entre les organismes. Ce centre pourrait être l’un des sept pôles d’excellence du plan d’intentions 2012-2016 de l’Université de Neuchâtel.
Depuis sa création en avril 2001, le pôle de recherche national Survie des plantes a placé au coeur de ses recherches les trois impératifs indispensables à la perennité des organismes: se reproduire, se défendre et se nourrir.
Le pôle s'est, entre autres, penché sur l’interaction entre plantes et insectes. Les chercheurs ont notamment réussi à réintroduire un gène dans un type de maïs américain. Ce gène permet à la plante d’émettre une odeur qui attire les ennemis des insectes qui s’attaquent à elle. Les nouveaux arrivants sont alors chargés de dévorer les ravageurs. Ce même type de phénomène a aussi pu être observé sur certaines feuilles et racines. /sbe