La société TransRUN SA en voie de poursuivre son activité ? Claude Nicati, le conseiller d’Etat en charge de la gestion du territoire, va proposer mercredi prochain au Conseil d’Etat neuchâtelois, unique actionnaire de la société, de ne pas dissoudre l’entité. Au contraire, Claude Nicati souhaite lui confier un nouveau mandat : celui de concevoir un deuxième projet en matière de transports, après l’échec en votation populaire du TransRUN, le 23 septembre dernier.
Les montants encore alloués à ce projet de RER neuchâtelois seraient réaffectés en vue de cette nouvelle mission et la société changerait de nom.
Selon Claude Nicati, aucune amélioration du réseau n’est possible dans les circonstances actuelles. Il est donc nécessaire d’esquisser de nouvelles pistes. Le peuple neuchâtelois a dit « non » à la variante du TransRUN, mais d’autres variantes peuvent être ressorties du tiroir, estime le conseiller d’Etat. Il est toutefois trop tôt pour savoir dans quelle direction se dirigeront les réflexions.
La société TransRUN SA poursuivrait sa route avec la même équipe. L’idée est également d’associer les opposants aux discussions. A l'heure actuelle, la SA emploie trois personnes qui planchent déjà sur une alternative au TransRUN et qui réalisent divers travaux d'archivage, selon Pascal Vuilleumier, président du conseil d'administration.
Le Canton de Neuchâtel a deux ans pour faire part d'un nouveau projet s'il entend toucher les 240 millions de francs prévus par les CFF. La tâche s'annonce plus ardue en ce qui concerne la manne de 110 millions de francs de la Confédération. /sbe